Cest pourquoi, depuis la création du Centre Chagrin Scolaire, Emmanuelle Piquet n'a eu de cesse, avec son équipe, d'apprendre aux plus jeunes à sortir les griffes. Et pour se défendre face au
Avocat ou notaire pour succession Faut-il obligatoirement prendre un notaire pour régler une succession ? La réponse est non. L’intervention d’un notaire est obligatoire lorsque La succession comprend un bien immobilier Le défunt à laisser un testament ou une donation entre époux Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €. En l’absence de bien immobilier, de testament ou de donation au dernier vivant, son rôle pourra se cantonner à l’établissement de l’acte de notoriété vous permettant de prouver votre qualité d’héritier. Concernant les démarches fiscales à effectuer, le notaire est généralement mandaté par les héritiers afin de souscrire la déclaration de succession dans un délai de 6 mois à compter du décès. Néanmoins, un avocat fiscaliste peut prendre intégralement en charge la rédaction et le dépôt d’une déclaration de succession en cas d’absence de biens immobiliers dans l’actif successoral avec cependant la nécessité de solliciter un notaire pour un acte de notoriété. Sachez en effet que l’avocat n’intervient pas uniquement dans le cadre de contentieux ! Il peut, notamment dans le cadre du règlement d’une succession conséquente, avoir un rôle de conseil, d’assistance et de représentation. En tant qu’héritier, vous pouvez donc désigner un avocat pour gérer le règlement de la succession à votre place ! Outre cette mission de conseil et d’assistance, si vous rencontrez des difficultés dans le cadre d’une succession l’avocat en droit des successions constitue un allié de taille vers qui vous tourner en effet, il prendra connaissance de votre situation personnelle et pourra s’atteler à la résolution de vos différends. La technicité et la complexité du droit des successions peuvent être à l’origine de nombreux litiges. Chaque situation est unique et dépend des acteurs en présence héritiers réservataires, légataire universel ou particulier, ou encore légataire à titre universel, des biens de la succession meubles ou immeubles et enfin des diverses difficultés auxquelles vous êtes confronté. Se faire représenter par un avocat dans la succession Dans un premier temps, le travail de l’avocat consistera à envisager la résolution du litige à l’amiable en veillant au respect de vos droits, pour tenter de rétablir le dialogue parfois rompu avec les membres de votre famille et surtout pour vous éviter la voie judiciaire. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2020, le décret du 11 décembre 2019 portant réforme de la procédure civile oblige toute personne à justifier d’une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative avant toute saisine de la justice, pour les litiges dont l’enjeu est inférieur à 5 000 euros. A cet égard, il est important de préciser que les tribunaux ont tendance à apprécier de manière positive cette tentative de négociation avec la ou les parties adverses, indifféremment du montant de l’enjeu financier. Ainsi, si la procédure se poursuit au contentieux, la preuve d’une telle diligence apportée grâce à l’assistance et sur conseil d’un avocat ne pourra que vous être profitable. Durant cette phase, l’avocat aura pour rôle non seulement de vous assister, de vous conseiller, mais aussi et surtout de vous représenter afin, notamment, de vous éviter d’être en contact avec les autres héritiers et vous épargner des tensions, souffrances voire parfois des humiliations qui vous marqueront à vie. Il pourra, par exemple, s’assurer du respect de vos droits lors de l’inventaire des biens compris dans le patrimoine du défunt. Il sera votre interlocuteur privilégié et vous évitera d’être pris pour cible par votre fratrie en cas de conflits. Par ailleurs, il est parfois difficile de ne pas céder face à la pression familiale que vous subissez ; ainsi, prendre l’assistance d’un avocat vous permet d’être représenté lors d’un face à face parfois très pesant et stressant avec les autres héritiers. Il sera également l’interlocuteur privilégié des différents organismes qui demeurent souvent bien trop silencieux face à des héritiers en détresse, mais qui ne sauront ignorer les courriers officiels ou les appels d’un homme de loi. Faire appel à un avocat c’est aussi garantir une réponse concrète et directe d’un notaire indiligent, d’un notaire qui est resté silencieux face aux relances de ses clients depuis mois ou qui vous demande des documents dont vous ne comprenez pas la teneur. L’avocat veillera à la réunion des divers documents essentiels acte de décès, contrat de mariage, jugement de divorce, assurance-vie, avis d’imposition, titres de propriété… et s’assurera de la véracité des actes établis tels que l’acte de notoriété. En cas de conflit successoral, l’avocat constituera un soutien particulier afin d’obtenir des éléments jusqu’ici refusés par la ou les banques du défunt. En effet, en aucun cas l’établissement bancaire ne saurait opposer le secret bancaire à un avocat. La relation privilégiée de l’avocat avec l’Administration fiscale pourra également vous être d’une aide précieuse, par exemple afin de calculer les droits de succession, de déposer une déclaration de succession, ou encore de négocier un échelonnement pour le règlement des droits de succession. Outre son rôle de conseil qui vous permettra d’être orienté vers la solution la plus adaptée à vos besoins, l’avocat doit assurer un rôle de prévention concernant l’évaluation de vos biens et les risques de redressement en cas de contrôle fiscal. L’avocat en succession sera ainsi la personne la plus adaptée pour vous conseiller et vous aider à régler la succession d’une manière satisfaisante. En effet, il a un rôle de médiation et possède une véritable force pour négocier au mieux une solution amiable qui conviendra à tous les héritiers. Ce ne sera qu’en l’absence de compromis raisonnable qu’il fera valoir vos droits devant les tribunaux. Succession bloquée ? L’intervention de l’avocat Sachez que le notaire ne pourra pas prononcer le partage de la succession s’il n’a pas l’accord de tous les héritiers. Le notaire doit jouer un rôle neutre et n’a en principe pas le droit de prendre parti pour l’une des parties. Vous venez d’apprendre qu’une personne de votre entourage est décédée et vous faites partie des héritiers réservataires. Pour de multiples raisons, la succession peut être bloquée, ou alors vous souhaitez la contester notamment parce que vous vous sentez lésé dans la succession. Or le blocage de la succession compromet le transfert de propriété des biens de votre défunt parent. Le notaire ne pourra pas prononcer le partage de la succession faute d’accord entre les héritiers. Vous pouvez alors rapidement vous trouver en conflit avec les autres héritiers et faire face à plusieurs situations compliquées. L’avocat est là pour vous accompagner et vous décharger d’un contentieux difficile à vivre dans la mesure où il a trait à votre sphère familiale. Par exemple, il arrive qu’un héritier ne réponde pas, ni à vous, ni à aucun autre héritier, ni même au notaire. La signature d’un acte de partage est ainsi rendue compliquée et la succession pourra vous sembler entièrement bloquée s’il tarde à exercer son option successorale. L’avocat interviendra alors pour contraindre l’héritier à agir, notamment par la sommation d’opter, conformément aux dispositions de l’article 771 du Code civil. Dans ce cas, l’héritier n’aura pas d’autres choix que de répondre, au risque de subir de lourdes conséquences. Si le partage ne parvient pas à se faire à l’amiable, l’avocat pourra engager des procédures judiciaires. Cette sommation d’opter, qui n’est possible qu’à l’issue de l’expiration d’un délai de quatre mois à compter de l’ouverture de la succession peut constituer une charge supplémentaire. D’autres difficultés peuvent naître du non-respect des droits de certains héritiers. La réserve héréditaire doit en effet être obligatoirement respectée. Si tel n’est pas le cas, les héritiers réservataires pourront, par exemple, contester le testament qui les déshérite ou les défavorise considérablement par rapport aux autres héritiers. Cette action nécessitera l’intervention d’un avocat pour agir en justice. Par ailleurs, le testament pourra vous sembler illégal en raison de l’insanité d’esprit du défunt au moment de sa rédaction, ou encore à cause de l’abus de faiblesse dont a fait l’objet votre parent peu de temps avant son décès. Prouver cette captation d’héritage peut parfois s’avérer complexe et l’aide d’un avocat sera primordiale pour obtenir gain de cause. Le calcul de votre part successorale peut aussi avoir été biaisé par un défaut de rapport de donation. À titre d’exemple, l’un des membres de votre fratrie peut avoir bénéficié, avant le décès de vos parents, d’une importante donation qu’il n’a pas rapportée à la succession. Afin de rétablir l’équilibre entre les héritiers, vous pouvez demander au juge de rapporter la donation à la succession et de la considérer comme une avance sur succession. L’avocat pourra alors vous aider à apporter la preuve de la réalité d’une telle donation. Une autre fraude à vos droits pourrait être identifiée dans le détournement, par un des héritiers, d’une partie de l’héritage, qu’une telle opération ait été rendue possible par procuration sur les comptes bancaires du défunt ou par l’appropriation illégitime d’une des propriétés du défunt. C’est à ce titre que l’intervention d’un avocat auprès des tribunaux est obligatoire. Ce dernier pourra assigner en partage les héritiers malhonnêtes et en cas de défaut de comparution de ces derniers devant un médiateur. S’il existe des donations déguisées, l’avocat s’assurera que l’héritier de mauvaise foi ne vous empêche d’obtenir votre juste part d’héritage et que les demandes en rapport de telles donations soient réalisées à l’occasion d’une instance en partage judiciaire sans laquelle il vous sera très difficile d’obtenir gain de cause quant au recel successoral dont vous êtes potentiellement victime. L’indivision successorale sur certains biens pourra également se révéler être une source de conflits dans la mesure où vous devenez coindivisaires avec les autres héritiers sur les biens de la succession. À ce titre, les décisions importantes telle que la vente du bien doivent être prises à l’unanimité, mais sont régulièrement source de tensions. Pour sortir de cette indivision, il est possible de forcer le partage. Enfin, il est très fréquent que le défunt laisse une assurance-vie au profit de certains bénéficiaires. Cette dernière est souvent considérée comme hors succession ». Vous pensez qu’elle a été constituée pour détourner une partie de la succession ? Sachez que vous pouvez alors la contester en démontrant que des primes manifestement exagérées ont été versées et ainsi demander la réintégration du montant de cette assurance-vie à la succession. Démontrer ce caractère excessif n’est pas chose facile. Seul un avocat habitué à ce type de conflit pourra vous aider à convaincre le juge de la nécessité de réintégrer les sommes à l’actif successoral. Tous les comportements évoqués ne sont pas exhaustifs, mais sachez qu’il est possible d’y remédier avec l’aide d’un avocat expérimenté. Si vous rencontrez des difficultés dans le cadre d’une succession, n’hésitez pas à faire appel à un avocat en droit des successions qui sera en mesure de vous sortir de l’impasse. Il est important de rappeler que le tribunal judiciaire a une compétence exclusive en matière de succession et que la représentation par un avocat est obligatoire. Dans ces périodes douloureuses, vous ne savez comment faire face et vous vous sentez démunis ? Au-delà des aspects humains, l’expertise de l’avocat est une véritable valeur ajoutée, cette matière étant particulièrement complexe. Avocats Picovschi met son expérience de plus de 30 ans en matière de droit des successions à votre service.
COMMENT SE DÉFENDRE DANS LA RUE EN CAS D'EMBROUILLE Dans cette vidéo j'explique le problème que j'ai remarqué avec la majorité des vidéos de Self Défense que l'on peut voir sur internet.
Se battre dans un combat de rue non sanctionné est quelque chose qui devrait être évité à tout prix - PÉRIODE! Il y a juste trop de choses qui peuvent mal tourner et trop de problèmes qui peuvent en découler. ©pinterest C'est pourquoi la grande majorité des artistes martiaux savent qu'ils ne se battront jamais à moins qu'ils n'aient pas d'autre choix qui ne sera que dans une situation de type d'autodéfense. Dans cette vidéo de la chaîne YouTube arts martiaux fightTIPS, nous découvrons les cinq stratégies les plus utilisées dans les combats de rue ainsi que la façon de se défendre contre eux. L'une des tactiques les plus courantes dans un combat de rue, qui est mis en évidence dans cette vidéo, est une mise au sol à la terre et à la pilule. La plupart des gens n'ont aucune idée de la façon de se battre sur le terrain et même parmi ceux qui le font, se battre contre votre dos n'est pas l'endroit où vous voulez être dans la rue. À moins que vous ne soyez un grappler entraîné, il est très improbable que vous soyez en mesure de retirer n'importe quel type de soumission sur le terrain dans un combat de rue. Mais, il y a encore quelques choses que vous pouvez faire pour minimiser les dégâts au sol, comme contrôler la posture de votre adversaire et l'empêcher de vous monter. Une autre tactique courante dans les combats de rue est la prise de t-shirt / hockey suivie de coups de poing et Shane se débrouille de plusieurs manières pour se défendre contre cette stratégie dans la vidéo. Découvrez la vidéo ci-dessous pour découvrir les autres tactiques les plus courantes utilisées dans les combats de rue ainsi que la façon de se défendre contre eux. À Propos de Fight Tips Fight tips vous apprend à vous battre avec le combat de rue et l'autodéfense anti-intimidation, y compris la technique d'art martial et les cours de fitness pour gagner un combat et augmenter la confiance. Évitez un combat à tout prix, mais quand vous ne pouvez pas - éviter les blessures! [Source youtube] Share Me Tweet Share Share Share Share
Informationset situation de l'association Apprendre a se defendre 51 (asd51) Sports de combat (boxe, kick box, boxe thaï, lutte) dans la ville de Esternay. thèmes : apprentissage,loisir,Sport

Avec la popularité croissante du MMA, le concept d’affrontement entre différents styles d’arts martiaux prend tout son sens mais permet également de découvrir à quel point les arts martiaux peuvent être utiles pour les situations de self defense. Le MMA avec l’UFC a permis aux combattants de toutes disciplines de s’affronter avec un système et des règles. Voici le dernier combat de khabib dans l’UFC242 De nombreuses compétences et techniques acquises par les combattants MMA sont très utiles pour le self défense. D’ailleurs, la plupart de ces techniques viennent des arts martiaux traditionnels ainsi que de la boxe . Cependant, même l’entraînement le plus complet du monde ne permet pas de prédire ce qui peut se produire lors dun combat de rue. Alors quel art martial choisir pour être efficace en cas d’agression ? Les Arts Martiaux pour le Self Défense les critères d’un bon choix Lors d’un affrontement dans la rue, nous devons prendre en compte notre environnement mur, projectiles, obstacles, etc… mais également le nombre d’agresseurs ainsi que les armes potentielles. Il y a donc une diversité de facteurs à prendre en compte et comme vous l’avez surement compris notre sens de l’observation, nos capacités à nous adapter et à réagir calmement face à différentes situations vont être primordiales. Malheureusement, rares sont les entraînements d’arts martiaux et de sport de combat en général portant sur ce domaine. Pour mieux comprendre quel art martial choisir, vous devez comprendre que le combat en cage et la légitime défense sont deux choses complètement différentes. Les techniques apprises par les combattants MMA sont celles qui sont autorisées à être exécutées dans l’octogone. Cependant, il n’y a pas de règles dans la rue, ce qui signifie que vous devez être préparé avec un état d’esprit de légitime défense. En fonction de l’âge et du niveau débutant intermédiare confirmé, il sera judicieux de distinguer les différentes types d’arts martiaux pour apprendre à se défendre. Quel art martial choisir à 30 ans , à 40 ans , à 50 ans etc…. Quel art martial puis je choisir en étant une fille ? Certains arts martiaux sont à mon sens plus adaptés aux femmes. Pourquoi existe t’il le kung fu de l’homme fort et le kung fu de l’homme faible? Loin de moi l’idée de dénigrer la gente féminine que j’admire 🙂 et respecte plus que tout mais il faut prendre en considération la corpulence lors de notre étude afin de nous aider à choisir un art martial adéquat et cela vous concerne Mesdames car vous êtes généralement moins puissante mais vous avez beaucoup d’autres atouts à faire valoir comme l’effet de surprise… Bien choisir son club, son dojo, est essentiel pour effectuer une pratique martiale pérenne . Pour savoir quel art martial choisir fiez vous en prenez lieu à vos ressentis et votre approche avec l’enseignant. Je pense que tous les arts martiaux et cela n’engage que moi 🙂 sont parfaits pour acquérir du caractère et une forme de corps. Ils développeront vos sens et vos capacités à gérer votre corps dans un environnement en 3D, ils vous permettront également de pouvoir connaître votre distance de combat. Ainsi chaque art martial possède ses spécificités et sera plus ou moins utile dans une situation donnée. Voici une analyse de quelques arts martiaux qui pourraient t’ être utiles 🙂 Les Meilleurs Arts Martiaux pour le Self Défense Le jiujitsu brésilien En effet, le Jiujitsu brésilien introduit par la famille Gracie au début de l’UFC a fait ses preuves dans loctogone mais serait, à mon sens, stérile face à plusieurs agresseurs malgrè son efficacité redoutable en combat singulier. Il y a ensuite le facteur temps, le jiujitsu brésilien est une discipline très complexe nécessitant une très bonne condition physique . Beaucoup de gens veulent apprendre à se défendre très rapidement, ce qui nous conduit à nous intéresser au Kravmaga qui est une discipline spécialisée dans le self defense. Kravmaga Le Kravmaga ou littéralement combat rapproché a été créé spécifiquement pour le self defense. Provenant de l’armée Israelienne, il s’agit d’une technique récente combinant boxe judo lutte jujitsu. Son principe étant de se rapprocher toujours au plus près du combat réel, il n’y a donc pas de règles. Le but affiché du Kravmaga est d’être une technique simple, rapide et efficace. Il est donc conseillé aux débutants désireux d’apprendre très vite à se défendre dans la rue. Cependant, il nécessitera du pratiquant d’accepter de prendre des coups, la plupart des entraînements n’étant pas pour les âmes sensibles 🙂 . Il existe d’autres systèmes de self defense comme le Systema d’origine russe signifiant ….. vous l’avez deviné j’en suis convaincu 🙂 Pratiqué par les forces spéciales russes, le Systema permet de s’entraîner contre un ou plusieurs individus, avec ou sans armes, dans différentes positions ex assis sur une chaise et conditions couloir, etc. Le travail de la respiration est crucial en systema. Il existe plusieurs types fédérations de systema qui permettront à des débutants d’apprendre à se défendre très vite. Attention, tout comme le kravmaga, âme sensible s’abstenir…… Le Jujitsu traditionnel fait également la part belle au self défense mais il nécessitera, comme le Jujitsu brésilien, des années de pratique pour obtenir un niveau convenable. Il se dit souvent dans les arts martiaux que vous commencez votre apprentissage lorsque vous êtes ceinture noire. Il préconise le concept selon lequel une personne ayant un petit gabarit peut se défendre avec succès contre un agresseur plus grand, plus gros, plus fort et plus lourd en utilisant une technique et un effet de levier appropriés. Le combat commence debout et finit au sol ou pas …. Le jujitsu brésilien ou japonais est, pour moi, l’un des meilleurs arts martiaux en self défense en combat singulier car il vous apprend à utiliser votre corps comme levier pour bien vous défendre contre un adversaire de corpulence supérieure. Cependant, nous restons toujours en affrontement singulier car se rouler au sol avec un individu lorsque plusieurs agresseurs sont présents deviendra obsolète sous peine de graves lésions coups de pied, etc. Ninpo, Ninjutsu Le Ninpo ou Ninjutsu est un art martial méconnu hormis pour les fans de Naruto. Il présente, cependant, de nombreux avantages pour le self defense et j’en profite pour passer le bonjour à Jérome mon sensei à l’époque où je pratiquais. Mais, oublions les histoires de Ninja avec des shurikens et concentrons nous sur ce qu’apporte cet art martial traditionnel japonnais dans le self defense. Il permet de s’entraîner à mains nues face à un ou plusieurs adversaires, les techniques de frappes utilisent toutes les surfaces de la main et du corps en général. Les techniques de projection ou de soumission sont également enseignées. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les entraînements torse nu face à un individu avec un couteau marqueur. On finit repeint et on se rend compte de la complexité de se défendre face à un agresseur avec couteau en situation réelle. Comme dans le Systema ou le Kravmaga, on apprend à se défendre dans différentes positions assis, etc et conditions environnementales. Comme dans beaucoup d’arts martiaux traditionnels , le ninpo va necessiter des années de pratique avant d’en acquérir les bases. Le Yoseikan Budo Le Yoseikan Budo, art martial créé par maître Hiroo Mochizuki un grand maître que je salue et qui fait partie des plus hauts gradés au monde dans différents arts martiaux, combine différentes techniques de préhension et de percusion. C’est une combinaison parfaite du karaté, aikido, jujitsu, judo, boxe et iaido oui il y a le travail des armes également. Son apprentissage est idéal de 7 à 77 ans et permet à tous de se former afin d’acquérir les bases du self défense. Les compétitions sportives des pratiquants sont organisées afin de préserver l’intégrité physique des combattants. Chaque pratiquant revêt un plastron, un casque, des gants et jambières permettant d’amortir les percussions ce qui permet à tous de pouvoir y participer en toute quiétude. Les gants sont ouverts type mma permettant projection et travail au sol. L’esprit martial étant très présent, cette discipline permettra à chacun d’apprendre le self defense tout en préservant son intégrité. Cet art martial regroupant énormément de techniques de différents horizons des arts martiaux est très efficace à mon sens, en revanche, il est très complexe d’assimiler autant de techniques différentes en peu de temps pour apprendre à se défendre. Le Yoseikan Budo est un art martial en perpétuelle évolution et se nourrit de toutes les autres formes d’arts martiaux. Le Muay Thai Le Muay Thaï est un excellent premier art martial à apprendre et est également un grand art martial pour l’autodéfense. Le Muay Thai est un art martial originaire de Thaïlande. Les gens appellent Muay Thaï l’Art des huit membres», qui comprend les coups de poing, les coudes, les coups de pied et les genoux. Le Muay Thai se concentre également sur la technique du clinch, les zones de frappe sont variées, il est parfaitement complémentaire des arts martiaux de préhension judo, lutte. En situation de self defense, le Muay thaï ou boxe thaï devrait permettre de se sortir de situations périlleuses puisque lors des entraînements vous apprendrez à combattre de multiples agresseurs. Il est donc, pour moi, l’art martial permettant d’avoir le meilleur ratio vitesse d’apprentissage/efficacité Attention ne me criez pas dessus, ce n’est que mon humble avis!. En revanche, il faudra à tout prix éviter d’être amené au sol et la présence de gants peut également faire fuir les puristes du self defense. Conclusion Attention les amis cette liste est purement subjective, j’ai quand même essayé d’apporter quelques axes de réflexion pour les débutants. En revanche, apprendre l’un d’entre eux vous permettra, j’en suis convaincu, de vous sentir mieux et plus serein en cas d’agression. Quel art martial choisir est une question souvent posée par les débutants en recherche d’efficacité, essayez pleins de styles différents et choisissez l’art martial en vous fiant à votre instinct . Le self défense est trop complexe pour avoir une méthode infaillible et tous les arts martiaux sont utiles ne serait ce que pour la confiance en soi qu’ils procurent. N’hesitez pas à vous abonner à nos réseaux sociaux pour en discuter 🙂 Voici un guide pragmatique pour ne plus jamais se sentir en insécurité

19Rue Lemarrois 27800 Brionne. Date de création : 10/02/2022; Date de publication : 28/12/2021; Date de dernière modification : 10/02/2022; RNA : W272006558; Type : Sport; Objet de l'association : pratiquer le self défense ; apprendre à se défendre sur plusieurs types d'attaques; self défense,
Le self-défense, un sport qui répond aux besoins des femmes Que cela soit pour évacuer les tensions accumulées dans leur vie active ou par soucis de sécurité, les femmes ont massivement investi les clubs de boxe, les cours de self-défense et les dojos. Les sports de combat se sont ainsi démocratisés et ne sont plus uniquement fréquentés par la gente masculine. Les clubs ont donc adapté leur offre pour proposer des cours spécifiques en fonction des besoins de leurs nouvelles clientes. Au Klay, un cours de "Lady Boxing" est proposé toutes les semaines et plusieurs centres de Self-Défense et de Krav Maga proposent des cours 100% réservés aux femmes. L'objectif proposer des séances adaptées aux situations que les femmes peuvent rencontrer dans leur quotidien et éviter un regard masculin qui peut parfois gêner dans la à éviter les situations sensibles La première étape du self-défense est de repérer les situations qui peuvent devenir sensibles. Pendant les cours, on est confronté à diverses mises en scène dans lesquelles, on peut se retrouver dans la vie de tous les apprend donc à repérer des comportements douteux ou des situations qui peuvent devenir sensibles afin de les éviter dès que la bonne attitude et les bons réflexes en cas d'agression Le self-défense nous apprend à réagir en cas d'agression verbale ou physique en ayant la bonne attitude que cela soit au niveau du regard, de la voix ou des gestes à les cours, on découvre également des techniques pour gérer son stress et sa peur afin d'être en pleine possession de ses moyens quel que soit la à se défendre en cas de confrontation Il peut arriver que l'on se retrouve confronté à notre agresseur. Pendant les cours, on nous enseigne également plusieurs réflexes et gestuels pour éviter les coups. On apprend également à donner des coups simples et efficaces en cas de confrontation. On apprend également à donner des coups simples et efficaces en cas de confrontation. shutterstock/ S'affirmer et avoir confiance en soi Le self-défense comme tous les sports de combat nous oblige à être plus sûr de soi. Comme on apprend à se défendre physiquement, on appréhende moins les autres. On apprend à prendre des initiatives et à avoir confiance en notre défouler et faire du sport Pour se défendre, il faut être en forme. Pendant, la séance, on effectue différents exercices cardio et de renforcement musculaire pour gagner en force et en puissance. On en ressort plus fort !Une offre variée de cours Il existe différents types de cours à choisir en fonction de vos objectifs Le Self-Défense, même des cours inspirés des différents sports cités ci-dessous mais en moins violent avec des techniques adaptées au grand public. Il existe plusieurs clubs qui proposent du Self-Défense sous forme de cours réguliers ou sous forme de Krav Maga issu des techniques d'entraînement des commandos de l'armée Systema développé pour les entraînements de l'armée Close Combat destiné à l'origine à l'entraînement des militaires des Ju-jitsu techniques de combat développées par les samouraïs pour apprendre à se défendre quand ils étaient désarmés sur le champ de Ju-jtsu brésilien techniques inspirées du Ju-jitsu et du judo pour apprendre à se défendre En résumé, le Self-Défense est une discipline riche qui nous invite principalement à réagir de manière adaptée et dont les conseils s'étendent à de nombreuses situations de la vie ! Alors, on s'y met ?Rendez-vous sur le site de notre partenaire Ma Salle De Sport pour trouver votre cours de self-défense proche de chez vous !
Cesdeux jeunes femmes ont décidé d'apprendre à se protéger en cas d'agression après avoir vécu dans la rue des situations stressantes, voire traumatisantes. "Je me suis fait agresser avec Cet article date de plus de quatre ans. Publié le 28/09/2017 1627 Mis à jour le 25/11/2017 0834 Durée de la vidéo 2 min. FRANCEINFO Article rédigé par Avant d'en venir aux mains, il existe des techniques pour répondre fermement aux harceleurs. Jadis ignoré ou minimisé, le harcèlement de rue est désormais pris au sérieux par les autorités. Mardi 19 septembre, Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a lancé un groupe de travail sur la possibilité de pénaliser ces actes et paroles qui empoisonnent la vie de toutes. Alors que, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 100% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement dans les transports, certaines ont dû apprendre à se débarrasser des harceleurs, lourdauds et autres distributeurs de compliments non sollicités au mieux ou d'insultes au pire. Or, "ces techniques, elles s'apprennent", assure Nathan Obadia, coach sportif passé entre autres par le krav-maga. Pour aider les femmes à parer ces situations en gardant confiance en elles, il a développé la "méthode SELF" un enseignement au croisement du self-défense, de la relaxation et de l'expression théâtrale. Posture, expression orale, gestuelle... Avant de penser autodéfense, ses cours abordent notamment la question de la communication verbale et non-verbale "L'objectif est d'avoir plus confiance en soi ! Il faut entraîner le système nerveux à réagir efficacement sous stress", explique-t-il, avant de fournir quelques clés très pratiques pour se sortir d'une situation de harcèlement de rue. Abonnement Newsletter toute l’actualité en vidéo Recevez l’essentiel de nos JT avec notre newsletter Abonnement Newsletter France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. articles sur le même thème Agression sexuelle quels sont les droits des victimes ? Une femme Première ministre une aide pour les petites filles ? Le sexisme en politique, un phénomène encore solidement ancré Étudiant accusé de violences sexuelles à Tours "Cette affaire illustre très bien les nombreuses failles" à l'Université, selon une association Sexisme au travail une large majorité de salariés a déjà été exposée à des comportements déplacés Vu d'Europe Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français. Consulterun Coach Personnel-en-Ligne pour Améliorer sa vie,apprendre à s'aimer, apprendre à manger,comprendre Comment être Heureuse,éliminer son stress.Pour trouver le Bonheur en soi, il faut donc travailler son développement personnel.Le Bien-être quand on est une Femme n'est pas si facile !"Je ne m'aime pas","J'en ai marre de la dépression","Je suis au bord de la Crise

"En boxe, pour réussir, il faut savoir sacrifier ce que tu es au bénéfice de ce que tu veux devenir." Julien Lorcy né en 1972 De nombreux pratiquants rejoignent chaque année un club de boxe pour apprendre les sports de combat et les arts martiaux. Faire de la boxe permet de développer l'agilité, les tactiques, les défenses, la puissance des frappes ou encore la maîtrise de soi. Si boxer permet de sculpter un corps athlétique, nombreux sont les boxeurs amateurs qui pensent que cela va permettre de contrer une agression éventuelle. Attention apprendre un sport de combat ne doit pas servir la bagarre. La Fédération Française de Boxe FFB revendique 60 000 licenciés, tous profils et toutes boxes confondus boxe professionnelle, boxe amateur ou olympique, boxe féminine et masculine, boxe éducative, boxe loisir, aéroboxe ou handi-boxe. Nous avons réfléchi pour vous aux types de boxes qui permettent d'apprendre l'auto-défense. Les meilleurs professeurs de Boxe anglaise disponibles5 31 avis 1er cours offert !4,9 64 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 23 avis 1er cours offert !5 32 avis 1er cours offert !5 16 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !5 31 avis 1er cours offert !4,9 64 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 23 avis 1er cours offert !5 32 avis 1er cours offert !5 16 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !C'est partiQuel est le meilleur sport de combat pour un homme ? Malgré le développement de la boxe féminine, ce sont souvent les hommes que l'on voit combattre sur le ring de boxe. Quel est le meilleur sport de combat pour un homme ? Absolument tous. Quel sport de combat choisir pour apprendre à se défendre ? Tout dépend des goûts ! Les formes de boxes Généralement, on compte quatre grands types de boxes la boxe anglaise, la savate boxe française, la boxe thaïlandaise - autrement dénommée boxe thaï, ou Muay thaï -, et le kick boxing. La première n'utilise que les poings, frappés au niveau du buste et au dessus des hanches. Les trois autres sont chacune des formes de boxe pieds poings qui autorisent les coups de pieds. La boxe thai et le kickboxing utilisent également les tibias et les genoux, dans les jambes, à la taille et à la tête. Enfin, la boxe thaï est la seule de toutes autorisant les coups de coudes, réputés aussi dangereux qu'un coup de couteau. Cette dernière est l'une des plus complètes, mais aussi l'une des plus violentes. Car on a le sentiment que tous les coups sont permis. La pratique de la boxe anglaise - surnommée le Noble Art - est dite élégante, car les mouvements qu'elle implique ont un côté esthétique. L'enchaînement des coups, rapides et puissants, sollicite tous les muscles du corps. La boxe est un défouloir qui permet de canaliser son énergie, d'évacuer le stress, et qui confère des qualités physiques athlétiques, une préparation physique intensive. C'est un excellent entraînement pour le cardio. Alors, difficile de répondre à la question de la meilleure boxe pour se défendre chacune d'entre elle a sa propre technique. C'est, en outre, à chacun de voir l'entraînement de boxe qui lui convient le mieux. Chaque séance va affiner le corps, aiguiser les réflexes, et donner lieu à un renforcement musculaire en profondeur triceps, biceps, muscles du dos, abdos fessiers, ischio-jambiers, etc.. Enfin, la boxe stimule un jeu de jambes rapide et confère une excellente condition physique. Les autres arts martiaux Outre les formes de boxe, on doit également mentionner le jiu jitsu brésilien, qui est un art martial d'auto-défense. Il repose sur de nombreuses techniques d'étranglement, de clés de combat au sol. Face à un ou plusieurs agresseurs, notons une discipline complète, qui mélange les techniques d'un ensemble de sports de combat les Mixed Martial Arts, ou MMA. Les cours de MMA enseignent des techniques allant du pancrace au jiu-jitsu, avec des enchaînements de boxe thaï, des clés de jujitsu et des positions de combat au sol. Enfin, parmi les sports de self défense, notons le krav maga, originaire d'Israël, enseigné aux policiers et au forces du Mossad. Considérée comme le meilleur sport de self défense, le krav maga rassemble la boxe, le karaté, la lutte gréco-romaine et le ju jitsu. Quel est le meilleur sport de combat pour une femme ? Un sondage du CSA, relatif à la présence des femmes sportives dans les médias réalisé en 2014, fait état d'une domination masculine dans la représentation des sportifs et des sportives. Dans la rue, les femmes n'auront pas de gants l'agresseur peut littéralement se faire terrasser ! La représentation des sexes y seraient, toutes disciplines sportives confondues, de 83 % pour les hommes et de 17 % pour les femmes. Le sport féminin n'occupe que 16 % des pages sportives dans la presse écrite. Pourtant, c'est peut-être l'auto-défense qui commande, pour beaucoup d'entre elles, la volonté de prendre des cours de boxe. Il faut préciser aussi que si, à la salle de boxe, les assauts sont encadrés et protégés par un équipement - gants de boxe, protège-dents, protège-tibias, protège-poitrine ou coquille -, les combats de rue se font à mains nues et sont bien-sûr, théoriquement interdits. Dans l'imaginaire collectif, les femmes sont vues comme plus faibles que les hommes. Les résidus de la société machiste demeurent encore prégnants, et les femmes, qui sont régulièrement victimes de leur pseudo vulnérabilité, subissent beaucoup d'agressions physiques et/ou verbales. Pourtant, dans la rue, les fauteurs de trouble peuvent très bien avoir affaire à une championne ou vice championne de boxe ! Là encore, on ne dira pas qu'il existe une meilleure forme de boxe pour les femmes toute pratique sportive de combat est bénéfique. Toutefois, il faut préciser que ce ne sont sans doute pas la boxe fitness, l'aéroboxe ou le cardio boxing qui leur permettront de se sortir d'une situation délicate... Dans un boxing club, les séances sont souvent des cours collectifs et mixtes. Voici donc quelques idées de boxe féminine que les femmes peuvent pratiquer pour se défendre La boxe francaise, La boxe thaï, Le kick boxing, La boxe chinoise. Outre la boxe, les femmes pratiquent également souvent le krav maga et le taekwondo. Les techniques d'auto-défense et de percussion enseignées leurs donnent une grande quantité de capacités à se défendre en temps réel. Toujours fixer son adversaire. Et hop ! Crochet du droit ! Mais alors, comment utiliser les techniques apprises à la salle de sport, face à un danger dans la rue ? En combat de rue, on n'a ni les protections corporelles, ni l'échauffement, ni les sacs de frappe... Notons d'abord qu'un grand nombre de boxeurs pieds poings ont dû perfectionner leur puissance de frappe dans les cours de boxe anglaise. Cette dernière discipline recherche la puissance, l'efficacité et la rapidité, tout en limitant l'amplitude des coups. Pour s'extirper d'une situation difficile face à un agresseur, il faut pouvoir boxer dans les espaces restreints ascenseur, un couloir étroit, une petite ruelle, une allée de bus... L'enjeu est d'être cloisonné dans l'envoi des coups. Un tout petit geste permet à faire mal à l'adversaire. Deuxième conseil avoir de bonnes fondation au niveau de ses appuis. En étant bien ancré sur ceux-ci, le boxeur n'a point besoin d'élan pour asséner des droites, un crochet, un uppercut ou un coup de pied à son adversaire. Le principal danger, quand on est boxeur, est d'éviter le knockout KO. Car si l'agresseur devient la victime et dépose une plainte à la police, c'est alors vous qui vous retrouvez pénalement responsable... Troisième chose il est fondamental d'être fluide et flexible au niveau du buste afin de pouvoir esquiver les coups adverses. En combat, mais on l'apprend en cours de boxe française ou anglaise, il faut respecter une règle d'or un pas = un coup. Cela signifie qu'il ne faut pas frapper l'adversaire si l'on est en train de sautiller ou de faire un déplacement latéral. Chaque coup doit être donné à l'arrêt, le corps ancré sur ses appuis, et en soufflant. Ce conseil est fondamental car cela permet, à chaque esquive, de décocher un coup aussitôt après l'attaque adverse. Il est fondamental de maintenir sa garde. Connaissez-vous la garde cubaine ? Il s'agit de maintenir les deux poings au dessus du crâne, afin de pouvoir parer un coup en levant les poings. Cela permet également de se protéger le menton grâce aux épaules surélevées et de répliquer rapidement. Vous n'avez pas le temps d'aller dans un club de boxe thaï ou un club de savate boxe française ? "Une ruelle sombre, isolée, un passant louche... Heureusement que je fais de la boxe thaï !" Nous avons une alternative à vous proposer le sac de frappe. Bien-sûr, les sacs de frappe n'apprennent pas à esquiver les coups adverses. Il va falloir acheter un certain nombre d'accessoires Sac de frappe, Corde à sauter, Gants de boxe, Bandes. Ne négligez pas l'échauffement. Commencez par exemple une séance en sautillant, en faisant du saut à la corde pendant 5 minutes. Faites des séries de squats, des abdos et des séries de burpees ou de pompes. En posture de garde, reculez la jambe dominante d'un pas afin de se placer légèrement de profil. La garde va, même en combat de rue, permettre de dévier ou de stopper des coups adverses. Mettez-vous en sautillement permanent, pour travailler le jeu de jambes. Il faut toujours regarder droit devant soi ne jamais baisser les yeux au sol ! Pour commencer à frapper, travaillez le jab et le cross il s'agit d'abord d'envoyer son poing non dominant le jab, puis le poing maître cross, pivotant légèrement le pied arrière, de façon à ce que les orteils soient pointés vers l'avant. Ce mouvement entraîne une bascule du bassin permettant d'accompagner le coup, et de gagner en puissance. Enchaînez ensuite les mouvements de jab et de cross, toujours en revenant à la position de garde. En boxe pieds poings, on peut ajouter les pieds, par exemple deux jab, deux cross, un coup de pied de chaque jambe.

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Vous souhaitez disposer d’un accessoire servant à votre défense, mais vous ne savez pas ce que vous êtes autorisés à porter par la loi. Si vous êtes victime d’une agression, il est normal de vouloir disposer d’un moyen de se existe des armes de défense qui peuvent être tolérées, mais ne sont pas officiellement acceptées par la armes autorisées sont limitéesLe port des armes de défense est toléré car elles peuvent s’avérer nécessaires pour certaines personnes. Il faut bien comprendre que la loi française n’autorise le port d’aucune arme qui a le potentiel de blesser un autre armes sont classées en 4 catégories, allant de la lettre A pour les plus dangereuses jusqu’à la lettre D pour les moins dangereuses. L’acquisition des armes de catégorie D sont autorisées pour toutes les personnes majeures, mais seul le port des plus petites armes est toléré, comme un spray au poivre. Les autres sont formellement interdites en dehors du transport d’une arme entre un stand de tir, ou une zone de chasse si vous possédez les documents appropriés, et votre domicile. La loi se montre beaucoup plus stricte à leur à ce que prétendent certains, s’il est bien autorisé par la loi française de répliquer à une agression en invoquant la légitime défense, le port d’arme n’est pas justifié pour autant. Il n’est donc pas permis d’essayer de justifier rétrospectivement la possession d’une arme sur soi par une instance d’agression. Il faut de plus que cette manière violente de répliquer soit la seule façon de se protéger soi-même ou une victime d’une agression. Dans le doute, préférez la neutralisation et/ou la fuite plutôt que de répliquer à la violence par la armes de défense quelles sont-elles ?Les armes de défense appartiennent toutes à la catégorie D. Il y en a 3 types Les répliques d’armes qui tirent des cartouches à blancLes armes blanches contondantesLes bombes de défense et les paralyseursAfin d’être en mesure de vous défendre, vous pouvez faire l’acquisition de l’un de ces types d’armes. Sachant qu’elles ne s’utilisent pas de la même façon, vous devriez d’abord vous renseigner sur la meilleure façon de vous défendre selon que vous préfériez neutraliser l’agresseur ou le pouvez aussi vous mettre à la pratique d’un art martial, ces derniers sont nombreux et apprennent au particulier à se défendre contre les coups avant d’apprendre à en pistolet à blancCette arme sert deux buts celui d’être dissuasif, et celui de pouvoir neutraliser physiquement son adversaire. De plus cette arme n’est pas adaptée à une personne trop proche de vous si vous êtes surpris, ou si votre agresseur se tient trop près de vous, pour ne pourrez pas en faire l’ blanche contondanteLa plus physique des trois solutions. Il s’agit d’armes comme des matraques télescopiques ou des poings américains. Ces armes impliquent de savoir vous battre ou au moins de savoir les utiliser, puisque vous allez devoir surpasser physiquement votre adversaire au moyen de votre arme de défense. Elles ne sont par conséquent pas simples à bombes de défense et paralyseursSans doute la plus simple et la plus efficace des méthodes. Les bombes de défense sont des sprays à diriger vers les yeux de la victime pour le neutraliser le temps de s’en éloigner. Quant aux paralyseurs, ces derniers envoient une décharge électrique au contact qui choque l’agresseur. Ce dernier aura besoin de temps pour se remettre, et ne sera ainsi pas en mesure de vous poursuivre. Vous pouvez découvrir les shockers plus avant grâce à cet article dédié au shocker basic 800TYPE 5500K définitive, même non catégorisée, il s’agit tout de même d’une arme de défense, et à ce titre, elle doit être utilisée de manière responsable.
CassieWalton a expliqué au média TODAY que, depuis la fusillade ayant eu lieu à l'école primaire d'Uvalde au Texas, elle estimait essentiel que son fils soit prêt: "Je voulais qu'il soit préparé et qu'il ait une idée de ce qu'il devait faire si la situation se présentait", a-t-elle déclaré.Selon elle, son fils est conscient de ce qu'il se passe au Texas, rendant d'autant plus

1Ouvrir les dossiers d’une cité hlm, explorer les lettres et les pétitions collectives adressées par les locataires, les mettre en série et les interpréter, c’est découvrir une intense relation à l’État [1]. À travers de centaines de plaintes qui visent à l’exercice concret de droits reconnus par tous, on découvre une recherche d’inscription dans une légalité sociale, un sens du juste qui fait controverse. Pourquoi cette intense activité scripturaire au front d’un Office public ? Pour bon nombre de locataires, le bureau hlm est conçu comme l’incarnation d’un pouvoir d’État qui doit assurer le droit à un logement décent, assumant en cela un devoir de solidarité nationale [2]. L’État hlm », cette expression s’impose par l’évidence de la puissance dont l’organisme social est dépositaire il est à la fois constructeur, gestionnaire, logeur, protecteur, et parfois, néanmoins, déficitaire. Quelles que soient la nature et la portée des problèmes, de l’hygiène publique aux troubles de voisinage, de la santé des enfants à la rupture de logement d’un membre de la famille, c’est à l’État hlm que l’on s’adresse pour exiger qu’il remplisse son devoir. 2Nous avons pris l’habitude de penser que cette masse documentaire était une pure production bureaucratique, sans aucun intérêt particulier, sauf à classer et à quantifier les types de formulaires ou de questionnaires. De la paperasse ». Or, si l’on prend un point de vue ethnographique, une attention aux détails de ces relations épistolaires, elles éclairent des problèmes sous un autre jour. Parce que les individus écrivent, révèlent des postures mentales et sociales, on peut y déceler des façons de penser, de se confronter ou de s’accommoder avec les règles sociales. À l’interface des écrits populaires et des logiques institutionnelles, se révèlent des points névralgiques qui dressent des exigences. 3Sur le terrain des différends, tout un courant de recherches étudie depuis des années la problématique de l’accord justifié Boltanski et Thévenot, 1987 et les registres de justification publique employés. Dans ce cadre, les travaux de Trépos 1991 et B. Guigou 2003 sur les réclamations des locataires ont souligné fort à propos le registre domestique » des arguments proposés, comme une zone de légitimité première qui autorise à porter publiquement une justice disputée. Ainsi le corpus de lettres que nous avons explorées relève de cet ordre domestique, au sens large, avec, néanmoins, tout un vocabulaire civique qui explicite les raisons d’agir des locataires. Sans épuiser les contraintes de justification qui peuvent se rapporter à bien d’autres registres contradictoires [3], les réclamations adressées à l’hlm nous conduisent à réfléchir sur l’usage ordinaire du droit, au plus près d’une expérience accumulée de l’État social. Dans cet ordre d’idées, il s’agira de dégager dans les pages qui suivent les zones de légitimité à partir desquelles les locataires manipulent des notions juridiques et des raisons indigènes de protester. Qu’il s’agisse d’un droit revendiqué, d’une clause de contrat non respectée ou d’une situation illégale mais considérée comme légitime, le sens juridique est utilisé, traduit, détourné dans une tentative pour s’aménager une zone de protection. Au croisement des événements ordinaires et des catégories administratives, le droit se révèle être une expérience constante, une pratique qui engage un sens qui se heurte ou non aux définitions officielles Silbey et Ewick, 1997. 4Les réponses administratives et la jurisprudence concernant l’habitat social seront aussi mobilisées afin de restituer les chaînes d’interprétation façonnées par les plaintes. Confronter les raisons indigènes aux arguments des magistrats permet d’observer comment l’activité des locataires ou leurs hébergés nourrit ou se heurte aux définitions officielles, agit ou non sur l’action de l’organisme hlm et de l’État dans le rôle de protection du logement social. Sans intention d’épuiser la question, l’article propose quelques éléments empiriques pour suivre l’analyse des relations entre les familles d’origine populaire et l’ lettres de plainte5Les lettres présentées ont été recueillies lors d’une enquête ethnographique dans une cité hlm du nord de la banlieue parisienne 2008-2010. Les portes de la délégation hlm nous ont été ouvertes dès la première année d’enquête, ainsi que les dossiers des locataires, sous promesse d’anonymisation des titulaires. De nombreuses pièces administratives et des documents personnels sont archivés dans ces dossiers. Outre le contrat, le règlement intérieur et les courriers venant de l’Office, l’observateur ne peut que s’étonner de la présence massive de pièces apparemment disparates, comme les photographies des murs et des plafonds moisis, adjointes aux lettres pour soutenir une demande. Ces dossiers individuels contiennent les traces de 15 ou 20 ans de relations contractuelles avec le bailleur et forment des espèces de biographies locatives ». 6Les registres des 120 lettres consultées forment une large palette qui va de la supplique à la protestation et au contentieux [4]. Dans un même dossier, les individus passent d’un registre à l’autre au gré des circonstances pratiques. Ces lettres sont tantôt individuelles, tantôt collectives pétitions, et leur rédaction montre que les auteurs ont généralement un faible niveau d’instruction, ce qui ne les empêche guère de souligner des mots, des phrases, comme une insistance motivée par la crainte de ne pas être lu ou pris en compte. Ils sont des locataires ordinaires qui ont parfois recours à l’écrivain public de la cité ou à leurs enfants plus lettrés [5]. Sur un plan général, ce qui motive les plaintes est associé à ces difficultés un horizon de revenus serrés, où 54 % des locataires en titre ne disposent pas d’un emploi, alors que seulement 29 % ont un emploi stable [6] ; l’hébergement de proches et la sur-occupation du logement 10 % des familles déclarent héberger un proche parent ou ami ; l’endettement massif 30 % des locataires ont des dettes de loyer, les deux tiers étant déjà pris dans un contentieux administratif [7].. 7Nous n’utilisons ici qu’une partie de ce corpus, celle que nous regroupons sous le terme de plaintes, rédigées entre les années 1980 et les années 2000. Le mot plainte’ est polyvalent, il va de la plainte informelle auprès des hlm par exemple, à la plainte judiciaire, en passant par la plainte auprès de la police ; mais cette polyvalence permet de montrer comment on passe des unes aux autres. Déposer une plainte, c’est dénoncer une défaillance et tracer un chemin vers une réparation. Comme d’autres lettres adressées aux autorités, celles-ci montrent que les institutions n’ont pas du tout le monopole du jeu entre les notions et les catégories officielles, puisque les individus doivent aussi les manier pour rendre compte de leur expérience, se défendre, convaincre. Notre proposition de lecture est la suivante loin d’être une simple paperasse administrative, ces lettres constituent des provocations qui tendent à créer de nouveaux rapports avec l’Office hlm. Elles jouent un rôle important dans les décisions, tant au niveau administratif qu’au niveau judiciaire. L’État, c’est vous »8Pour introduire ces pratiques et lignes de conflit, suivons cette première lettre du 3 octobre 1995 9Monsieur,Je suis locataire de l’appartement 3956. Concernant la signature du nouveau contrat, je tiens à vous rappeler que les travaux ne sont pas terminés. Manque digicode dans les halls d’entrée. Poubelles ordures devant chez moi. Vous avez supprimés vos caves faux problème. Vu que je n’ai plus ma cave, auriez-vous l’obligeance de me diminuer le loyer de base de la superficie de cette cave, soit 9 mts2 ? Depuis quelque temps nous vivons dans un ensemble de décharge public. Nous payons relativement cher et payons des charges. Les lieux devraient être nettoyés régulièrement. D’autre part, les murs sont moisis. Et les murs ne nous appartiennent pas. Si l’État n’a pas donné assez de subvention l’État c’est qui ? C’est déjà vous ce n’est pas de notre faute. Et depuis le mois d’août de 1972 que j’habite au Clos St. Lazare, je crois que j’ai déjà versé assez de charges, vous nous le devez. Quand nous avons un problème, soit une fuite au wc, soit la chasse d’eau, vous nous répondez que c’est à notre charge, alors les murs exterieurs, cela vous appartient et cela ne nous concerne attendant une réponse,Mme Yonkie 10Cette lettre n’est pas un état de lieux. Et pourtant, elle lui ressemble. Sur le dos d’un questionnaire d’information concernant l’augmentation de charges, Mme Yonkie, la locataire, souligne le délabrement chronique avec emphase. Elle se voit imposer une augmentation de charges alors que les travaux qui relèvent du bailleur ne sont pas achevés. On peut penser qu’elle conteste l’argument qui lui a déjà été opposé selon lequel l’État n’a pas donné assez de subvention ». Chaque partenaire renvoie la responsabilité à l’autre, suivant sans doute son orientation et sa dépendance budgétaire et politique. Pourtant, Mme Yonkie ne regarde pas ces conflits d’intérêts. L’État c’est vous », répond-t-elle sans détours. Il faut souligner dans son propos cette incarnation de l’État dans la cité hlm, dans les lieux, dans les murs, dans l’entretien, et finalement, dans les charges. C’est l’État qui a produit la cité, qui l’a conçue, qui l’a mal subventionnée et qui augmente les charges. Mme Yonkie n’est pas une militante ; c’est une locataire ordinaire qui résume ce que les habitants pensent, la façon dont ils perçoivent leurs lieux de vie et en imputent la responsabilité. Cette affirmation, l’État c’est vous », même lorsqu’elle n’est pas écrite expressément, se lit entre les lignes d’innombrables lettres de plaintes adressées à l’Office hlm. Combien de fois celui-ci a-t-il été sollicité sur des problèmes qui ne le concernent pas nécessairement conflits entre voisins, rupture de logement d’un proche, mutation retardée ou écartée, absence de services publics ou de commerces dans la cité, chômage de longue durée, maladie ? 11 Aux points d’accueil, on fait du tout-venant [s’écrie la déléguée adjointe de l’Office public], les gens pensent que nous sommes la police, des assistants sociaux. On remplace les services sociaux un peu défaillants ! ». 12Dans l’esprit des scripteurs, l’Office hlm est comme un guichet central qui se substitue alternativement à la mairie, à la police, à l’hygiène publique, à la sécurité sociale, à la protection de l’enfance, à la justice civile ou pénale. Puisque l’Office hlm est le guichet le plus proche et le plus familier, identifié comme relevant d’un grand service public sous la responsabilité de l’État, on s’y adresse comme Mme Yonkie pour se plaindre de vivre dans un ensemble de décharge publique ».Droit et bon droit »13Dans cette cité paupérisée, être hébergé chez des locataires est très fréquent. Environ 10 % des familles déclarent héberger chez elles des proches parents ou amis. C’est une source d’innombrables conflits et cela bouscule l’équilibre des parentés. L’impossible vie privée fait éclater les solidarités, exacerbe autant les humeurs des hébergeants que des hébergés. 14Prenons un exemple. Cela fait 4 ans déjà que Charlotte Leru, ses enfants et son ami sont logés chez Mme Delbois, sa belle-mère. Les deux femmes multiplient les demandes et restent inscrites dans la liste d’attente de la Mairie. Depuis longtemps Mme Delbois a décidé de quitter son appartement de 4 pièces pour un logement plus petit afin d’alléger ses dépenses. Elle le sait, la conséquence serait l’expulsion de ses hébergés. La demande d’un autre logement est pressante, à cette adoption locative doit succéder un autre maillage qui empêche la famille hébergée de se trouver dans la rue, le foyer ou le squat. Ce nouveau support devrait être un contrat de location. 1529 janvier 1980 16Monsieur ou madame,J’ai le plaisir de vous écrire au sujet de la personne que j’héberge chez moi. Elle s’appelle Mlle. Charlotte Leru, mère de 3 enfants en bas âge, qui n’a pas de logement et pas de famille. À partir du 15 février 1980 elle n’aura pas d’endroit à coucher avec ses trois enfants. Je vous prie bien de la loger – car si je n’étais pas là pour la ramasser dans la rue, où elle ira ? J’ai remarqué que vous vous comptez sur moi parce qu’elle est chez le 16 février 1980 elle n’est pas relogée, je ne payerai pas le loyer. Si c’était pour aller à la guerre vous aurez déjà envoyé une convocation. Si vous ne lui donnez pas de logement je vous emmène les enfants avec elle et vous allez vous débrouiller. J’ai pris assez patience avec cette histoire, je n’en peux plus. À partir du 15 février 1980 elle est à votre charge, je vous l’amène et je vous la laisse. Je vais voir le maire Monsieur Chirac et le Préfet pour lui demander si une mère de trois enfants n’a pas droit à un logement. Elle voudrait un F3 ou un F4 même dans les anciens logements, c’est la dernière lettre que je vous écris car je ne saurai que faire avec Delbois Hélène. 17C’est une lettre d’avertissement. Deux menaces se lèvent. D’abord l’arrêt de paiement du loyer, ensuite une dénonciation de l’Organisme aux institutions le Maire et le Préfet. Alors qu’elle habite à Stains, Mlle Delbois évoque le nom du maire de Paris, M. Chirac, une figure de pouvoir qui pourrait prendre parti dans l’affaire. Cette connaissance, si minime soit-elle, du jeu politique, c’est une arme pour soutenir sa demande. Pourquoi ? Parce que Mme Delbois se considère comme remplissant une fonction de solidarité qui, à ses yeux, est du ressort de l’organisme hlm, lui-même conçu comme une figure de l’État hlm. Face à la menace de la cave et de la rue, Mme Delbois exige, comme un droit, un logement social. La protection contractuelle doit se substituer à la protection rapprochée. La locataire va jusqu’à taire son lien de parenté avec Charlotte Leru, sa belle-fille, pour éviter que l’Office ne compte sur une obligation morale envers elle. Elle sait bien que l’aide publique est pensée comme une compensation visant à suppléer des ressources familiales défaillantes. 18On peut penser que la locataire va quitter à la date mentionnée l’appartement et ainsi, contraindre la famille hébergée à rejoindre la rue. Or, à travers les rapports des enquêteurs, on apprend que Mme Delbois ne déménagera pas en février, mais en décembre de cette même année, et ne déposera jamais Charlotte, ses enfants et ses affaires à la Délégation. Au contraire, elle laissera les clés à sa belle-fille qui occupera sans titre ni droit l’appartement. À défaut de bail, ce sera le squat 19 La locataire a été mutée. Elle a laissé dans les lieux Mme Leru et ses enfants. La candidate n’est pas solvable. L’expulsion ne pouvant être obtenue, il y a l’intérêt à muter l’hébergée dans un logement plus petit. Le logement déjà proposé par la Commune lui convient. » 20Par la plainte écrite, l’occupation bruyante des guichets et le transfert des clés, la transmission de bail a eu lieu. C’est une victoire. L’idée d’être dans son bon droit » résume le mieux ces pratiques considérées comme légitimes, où les familles demandent à l’État des comptes sur le droit à être protégé ». À propos de l’expression être dans son bon droit », A. Cottereau signale que cette expression française […], demeurée usuelle au xixe siècle, mettait en opposition sémantique le droit’ et le bon droit’, étirant sur deux pôles la légalité textuelle le droit et la légalité légitime le bon droit. Son invocation engageait une exigence critique de légitimité, de la part des citoyens, demandant à la légalité des comptes sur son bien-fondé » Cottereau, 2002 1544. 21Rappelons qu’à l’époque où la locataire écrit, en 1980, le droit au logement pour les familles sans abri est loin d’être établi. Il faudra attendre la loi Quillot » 23 juin 1982, puis la dite loi Mermaz » 22 juillet 1989 relative au régime des baux d’habitation, pour que le logement apparaisse comme un droit fondamental, quoique évoqué en disposition liminaire, pour réglementer les rapports entre bailleurs et locataires [8]. Or, ni en location ni en propriété, le squat revendiqué ne se situe au nœud de cette contradiction, entre un droit écrit un peu virtuel, encore flou, et l’absence de mesures pour loger les sans-abri. Entre-deux, le bon droit » soutenu dans les plaintes force des petites décisions, au cas par cas, tant du côté du Préfet que de l’Office public. Par cette expression – l’expulsion ne pouvant pas être obtenue » –, l’Office assume le relogement. 22Dès lors, la réponse de l’Office peut être analysée comme une gestion différenciée de ces illégalismes soit il donne accès direct à un bail, comme à Mme Charlotte Leru, soit il tolère une occupation, échappant par là aux statuts légaux impératifs par l’ obligation de payer une indemnité d’occupation » ou une convention d’occupation précaire », soit il l’interdit par une expulsion. Sur un plan plus général, on comprend que ce rapport de forces dont l’écriture administrative est le terrain suscite un espace jurisprudentiel à tous les niveaux, qui trace d’autres façons de faire, plus ou moins précaires, pour accéder au droit. Bien avant le tribunal, bien avant le contentieux, ce droit indigène s’exerce localement à travers ces plaintes et par les petites décisions que prendra l’Office. Pour les locataires et leurs hébergés, il s’agit à chaque fois de rentrer dans le droit, d’y tracer un chemin en faisant preuve de sa bonne foi », de son dénuement, en invoquant une responsabilité sociale de l’ rappels à l’ordre contractuel23Que se passe-t-il lorsqu’un contrat est enfin établi ? Quelles sont les raisons indigènes de protester, et quels sont les registres de justification mobilisés ? Dans de nombreuses réclamations au Point d’accueil et dans de nombreuses correspondances, quel qu’en soit l’objet, la première phrase affirme le droit du bon locataire 24 J’ai toujours payé mon loyer. » 25Lorsque près d’un tiers de la cité supporte des impayés de loyer, on comprend qu’il s’agit d’un enjeu important dans les relations avec l’organisme. 26 Je n’ai jamais eu de dettes », affirme un locataire au Point d’accueil. 27Ne pas être endetté, c’est une valeur positive dans l’évaluation de ses demandes. Le contrat du côté du logé est bien honoré, ce qui n’est pas toujours le cas du côté de l’Office 28 Je ne comprends pas ce que vous faites, on attend depuis quatre mois et vous ne faites rien, on n’est pas des délinquants. Nous avons des droits et vous des devoirs. » 29La figure du locataire non endetté permet de rappeler le droit, et de distribuer les obligations de chacun, comme dans cette fin de lettre 30 Au total donc, il y a cette chose qui selon mes droits et conformément au contrat que j’ai signé avec vous, depuis mon entrée dans ces lieux, je dois bénéficier totalement de la jouissance de ces lieux [9]. » 31Honorer et bien connaître le contenu du contrat est une manière légitime de monter le ton » ou de protester ouvertement 32 Je vous rappelle que les gros travaux de réparation sont à votre charge et notamment le maintien en état de la chose louée. De ce fait je me permet à nouveau de vous joindre la facture Darty de 63 euros, puisque ça m’a causé un préjudice. » 33Des notions juridiques émaillent les lettres pour rappeler que la relation contractuelle est protégée par un ordre public qui la dépasse. Par là, les locataires brandissent le principe de bilatéralité, démontrant que bien qu’étant la partie faible du contrat, ils peuvent et savent se défendre. Jouissance dans les lieux », maintien en état de la chose louée », gros travaux à la charge du bailleur », à travers ces notions, les locataires avertissent le bailleur qu’il se place en dehors des règles de la liberté contractuelle et de l’autonomie de la volonté, et qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut. Se dessine ainsi une zone de respectabilité à partir de laquelle demander et se plaindre n’est plus un acte arbitraire. C’est un acte légitime. 34Si cette culture du contrat n’est pas partagée par tous, il faut remarquer que beaucoup d’échanges, d’interactions, de sociabilités alimentent ce savoir faire et ce vocabulaire partagé du rappel à l’ordre contractuel. Être dans son droit » est une expression courante dans les correspondances à l’Office. Plus qu’à une conception réifiée du droit, dont le caractère serait distant, intraitable », on a affaire à une pratique très concrète du droit, un rappel de ce que la légalité en cité hlm veut dire [10]. On ne l’invoque pas de façon solennelle, mais on l’utilise au ras de circonstances pratiques. Les individus ne sont pas hors du droit, moins encore contre le droit, ils sont au cœur d’une sorte de montage de légalité » entre des notions juridiques et des raisons indigènes pour s’aménager une zone de protection, fixer une interprétation sur ce qui doit être fait ».La force des plaintes communes35Bien que les lettres soient écrites à titre individuel, elles sont partagées avec des voisins et des amis qui font de même, car les ascenseurs, les dégradations, les demandes de mutation en attente concernent tous les locataires. Cette condition commune constitue un ressort majeur des écritures. Savoir vivre une condition partagée est la base d’une prise de parole qui conduit à monter le ton » pour exiger de l’institution que ses revendications soient entendues. Il s’agit d’une zone de légitimité à partir de laquelle demander ou se plaindre n’est plus un acte individuel ou arbitraire. Cette dé-singularisation du différend Boltanski, 1984 ; Trépos, op. cit. dans les correspondances passe tantôt par le recours individuel au droit, tantôt par l’appel à des collectifs d’occupants. 36 …Nous avons pris notre mal en patience jusqu’ici mais les ascenseurs dans notre immeuble sont fréquemment en panne et nous sommes obligés de gravir les 13 étages à pied et parfois chargés de courses. Les plaintes des occupants sont sans doute arrivées jusqu’à votre bureau. Nous avons ras le bol de cette situation. » 37Dans les halls, dans les escaliers lors des pannes d’ascenseur, les occupants se transmettent des informations, partagent leurs expériences, forment des plaintes communes. Le je » des prises d’écriture cache cette expérience partagée qui forme un collectif » seulement à des moments précis une pétition suite à un été entier de panne d’ascenseur, lors d’une réunion sur la rénovation du quartier, devant un désordre dans l’escalier, comme cette plainte des habitants de rue Lamartine » avec 60 signatures, intitulée 38 La vie quotidienne est invivable au sens propre du terme » Notre plainte est motivée par plusieurs faits Tapage nocturne de la voisine du 3e ; Disputes répétées dans l’escalier ; Jet de bols de café et de bouteilles d’alcool sur la terrasse et la voirie ; Pas d’hygiène dans l’escalier ; Aucun respect du voisinage malgré nos réflexions. Nous nous sommes mobilisés tous ensemble pour faire revenir le calme dans ce hall et d’éviter ces désagréments. Merci d’intervenir en toute urgence. » 39La pétition appuie tous les autres moyens internes pour installer un ordre dans l’escalier. Ensuite, elle fait appel à trois institutions différentes la police, les services d’hygiène publique et le service proprement technique des hlm. On s’adresse à l’Office comme à un organisme tout puissant, représentant de l’État, attentif aux désordres et aux désagréments. La requête paraît excessive, mais les pouvoirs publics confirment en partie ces imputations de responsabilité, en soutenant par les décrets des 28 décembre 2001 et 3 mai 2002 la mise en place d’une police locative propre aux grands ensembles [11]. Il en va ainsi pour les tribunaux qui, sous l’impulsion des locataires, contraignent les Offices à payer des dommages et intérêts pour troubles consécutifs à une surveillance insuffisante ou à une modification de la chose louée sans accord du locataire [12]. 40Ces requêtes deviennent collectives lors des pétitions et forment des plaintes communes dans les recueils de jurisprudence. On s’aperçoit que la force des lettres, des pétitions, du travail au guichet, des conflits juridiques présentés devants les tribunaux, crée une jurisprudence à tous les niveaux, une succession de petites décisions, qui renforce elle-même une image de l’État hlm. Sur tous les fronts, l’État hlm est pris à partie, à tel point que se créent de nouveaux services spécialisés, dont le service de police locative en lien avec la mairie, la préfecture, les services sociaux. L’activité législative concernant les hlm, par une rubrique particulière dans les recueils de jurisprudence, répond à la multiplicité de conflits suscités par les locataires. C’est dans ce cadre que les plaintes dispersées dans les dossiers émergent. Car finalement ces centaines de plaintes archivées forment un grand récit de malheur, comme un mode d’appartenance à une communauté » qui force l’attention publique et la prise en charge du problème Laé, 1996 23. À force d’insister, de sommer, cette activité quotidienne trouve un écho auprès des bureaux administratifs qui répondent 41 Votre lettre de pétition concernant l’état de propreté des immeubles et des espaces extérieurs de l’allée Carco a retenue toute notre attention. Nous avons pris un certain nombre de dispositions qui doit permettre rapidement de retrouver des conditions de propreté et d’hygiène qui vous sont dues. » 42Les locataires, rassemblés autour de leur statut commun face à l’État, font ainsi valoir leur droit. Ce nous » fait force et rend légitimes les plaintes, car c’est bien d’une même condition sociale dont il s’agit, qui se rapporte aussi bien à leur statut commun dans l’habitat social, qu’aux emplois précaires et déqualifiés, à la fatigue du quotidien, aux efforts pour payer un loyer et les charges d’un logement 43 Je tiens à rappeler que la plupart des locataires de cet immeuble sont astreints à des horaires de travail et repos particuliers restauration, chantier, hôtellerie. Nous avons droit à un minimum de tranquillité. » 44L’auteur de cette lettre se présente comme le porte-parole d’un nous’, celui qui rassemble ceux qui ont des horaires décalés, une communauté de condition qui mérite un espace digne de repos. Les lettres au singulier ne sont pas de relations individualisées, tant il est vrai que les auteurs se dressent comme représentants de leur escalier, de leur immeuble, de leur statut et de leur condition sociale. C’est tout autant l’habitant, le travailleur et le citoyen qui parlent. Il ne s’agit pas ici de construire un rapport individualisé entre des personnes qui sollicitent et une personnalité qui octroie, mais bien plutôt d’un rapport juridique entre un collectif d’habitants furtif et un organisme droit de résistance ?45Avant d’ouvrir un contentieux judiciaire, bloquer le paiement des loyers est une technique pour tordre le bras » de l’Office et faire valoir ses droits. On adressera le loyer au Fond de dépôt et consignations ou l’on suspendra tout versement. Ainsi des lettres de menace de non-paiement des loyers apparaissent régulièrement dans les dossiers consultés. Elles recouvrent évidemment des réalités différentes et font suite aux nombreuses demandes et revendications insatisfaites. Comme dans cette lettre écrite par une locataire en 1990, suite à la rénovation urbaine qui promettait d’améliorer le cadre de vie de la cité 46 Vous envisagez d’augmenter les loyers pour le mois de mai 1990, la rénovation étant selon vous terminée. Nous sommes désolés. Ce n’est pas fini. Maintes réclamations ont été faites auprès de vos services. Les fenêtres ne sont pas étanches. L’éclairage des escaliers, couloirs, fait encore défaut. Les portes palières sont vétustes. Les ascenseurs, neufs, sont continuellement en panne, sans vandalisme particulier. En conclusion, nous paierons la hausse des loyers quant les travaux seront achevés, pas avant. » 47Ces mesures entament un contentieux sans que le tribunal soit saisi directement par le requérant. Etant donnés les bas revenus des locataires, et le poids du loyer dans l’économie générale des familles un loyer assez élevé », dit-on souvent, on pourrait penser qu’il s’agit là de protestations qui se superposent à la pénurie des ressources. À quel moment menace-t-on d’un non-paiement des loyers ? Est-ce une mesure prise indépendamment des budgets du ménage ? C’est la question que semblent se poser les magistrats, lorsqu’ils blâment une locataire assignée en justice pour dette de loyer d’avoir alerté les services d’hygiène une fois endettée [13]. Et s’il s’agissait d’une forme de protestation liée au manque de ressources ? Et s’il s’agissait des deux raisons à la fois, une façon de protester et de lutter pour sa cause ainsi que de garder sa dignité, celle du bon payeur, lorsqu’on peine à le faire ? Si l’on suit Choukri Ben Hmed, le cas de la grève des loyers’ donne précisément à voir l’incidence des ressources […] sur la détermination des modes et des processus de l’action. » Hmed, 2007 68. La pénurie de ressources et la protestation agissent simultanément, et cristallisent sur ce type de grève 48 Face à votre ignorance, étant donné que nous payons le loyer, si ce problème n’est pas réglé, nous cesserons de payer à partir du mois de février. Car il est inacceptable de vivre dans de telles conditions en payant un loyer assez élevé. » Comme vous ne me traitez pas comme un être humain digne de ce nom, en tant que père de famille et par souci de protection de mes enfants, je décide de bloquer le montant des loyers et de le verser chaque mois à la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à ce que les travaux soient réalisés. » 49La menace est claire si la réparation n’est pas faite, l’arrêt du paiement se fera à partir du mois courant. Un droit de résistance est ainsi évoqué, cette vieille institution qui veut que l’ordre légal soit susceptible d’irrévérence quand les droits fondamentaux, stipulés dans la Constitution, sont visiblement transgressés Gargarella, 2005 ; Gloppen, 2005. L’écart au droit est alors une forme de pression qui vise des effets restaurateurs. Dans le registre de justifications, il s’agit pour les locataires de rapprocher ces deux termes, la non-conformité du logement et la santé des enfants qui est ainsi atteinte [14]. Ils s’adressent au service d’hygiène et de sécurité de la ville pour alerter du problème d’insalubrité, demandent un rapport à l’assistante sociale, recueillent des attestations chez le médecin qui confirme que l’insalubrité est en partie responsable de l’état des enfants allergiques aux moisissures [15] » et prennent la caméra pour photographier eux-mêmes l’état des murs, comme Mme Garcia, assignée en justice pour dette de loyer. Elle fournit aux magistrats des rapports qui confirment que son logement ne répond pas à certaines caractéristiques du logement décent Article 2 décret 2002-120 du 30 janvier 2002, ce qui est constitutif d’un trouble de jouissance’. Pourtant, la Cour d’appel de Paris rejette la prétention car cette femme se trouve occupante sans droit ni titre, n’étant dès lors plus fondée à exiger la réalisation des travaux de mise en conformité [16]. 50Ces actions de blocage ne sont pas isolées. On les retrouve régulièrement devant les tribunaux autour de la question du logement décent’, qu’il soit ou non l’objet d’un arrêté de péril ou d’insalubrité. Si pour les locataires, le blocage du loyer est un moyen de négociation légitime, les résultats ne sont pas à la hauteur. Le droit de résistance n’étant pas reconnu dans les contrats, le bailleur écarte la plainte, relance les avertissements et active les sanctions qui se déclinent de la manière suivante 1 Coupure de l’aide au logement on avertit la caf ; 2 Commandement de payer visant la clause résolutoire du bail ; 3 Refus de réception des demandes de mutation ; 4 Deux mois après, le locataire, juridiquement déchu de tout titre d’occupation, doit quitter les lieux. Vient enfin la demande judiciaire d’expulsion. Le rapport de force n’est pas en faveur des locataires, d’autant plus que leurs revendications restent dispersées et qu’elles ne sont pas de la légitimité de leur cause, surtout lorsque celle-ci est partagée, les habitants écrivent, parcourent les guichets, réitèrent leur demande, pétitionnent à plusieurs. Ils écrivent à l’Office public tout en s’adressant à l’État, premier interlocuteur en matière de logement [17]. Parce que l’État est le garant des droits sociaux, au premier rang desquels se place le logement, on lui demande qu’il remplisse ses obligations et se plie aux règlements comme on l’exigerait d’un patron. Si dans l’entreprise le patron a une obligation de protection des salariés envers les accidents du travail, dans le logement l’obligation porte sur l’accès et la jouissance paisible » des lieux. 52Si l’on confronte les usages du droit du travail aux usages du droit du logement, on peut dire avec A. Cottereau, que sémantiquement, il n’y a pas deux légalités. Il y a d’une part une légitimité, une conviction de justice sur les principes à faire respecter. Il y a d’autre part un milieu professionnel […] qu’il faut convaincre, qu’il faut améliorer, en faisant appel au besoin à la loi, en redressant s’il le faut ses mauvaises interprétations et en modifiant ses énoncés qui se prêteraient à des usages injustes » Cottereau, 2006 120. Les locataires des Offices hlm ne forment-ils pas un milieu comparable au milieu créé par la communauté de travail ? Comme dans l’entreprise, ils revendiquent l’ordre légal, ne cessent de l’interpréter, d’en exiger son respect ou son adaptation aux circonstances pratiques. Il ne s’agit donc pas de contester un ordre établi. Il s’agit plutôt d’ouvrir des passes du droit Lascoumes et Le Bouhris, 1996, d’atténuer son application, et encore de réinstaller les rapports locatifs sur un pied d’égalité. Les lettres rétablissent un équilibre entre les obligations du logeur et des logés, élargissent le champ de responsabilité des autorités, apostrophent l’État tutélaire pour qu’il crée des relais, des protections, un vrai service public. 53Les lettres que nous avons retranscrites autorisent deux lectures possibles. Si l’on pose le regard sur chaque lettre individuelle, on peut y saisir des paroles singulières, où des détails personnels se mêlent à des incidents dans les logements et les parties communes, où des demandes se mêlent à des plaintes. On peut les traduire comme de simples demandes d’exception. Cette lecture individualisée est celle des offices hlm. Restrictive, elle n’y voit que de l’urgence, et n’offre que des réponses au cas par cas. Elle transforme les revendications en démarches individuelles prises dans des logiques administratives. Pourtant, dès que l’on met les lettres en série, elles forment des demandes communes. Et parfois l’Office, le service contentieux, les huissiers puis la jurisprudence confirment des revirements d’interprétations qui donnent gain de cause aux locataires dans leur généralité. Au ras du système administratif-institutionnel, ces écritures n’ont de cesse d’interpeller les administrations et infléchissent les décisions des tribunaux. 54À suivre le cours des exigences et des petites décisions, on découvre alors toute une vie normative locale, dans laquelle les habitants jouent leur rôle de contre-pouvoir. Loin d’être de simples faits bureaucratiques, les écritures administratives façonnent un dispositif local d’expression et de conciliation de conflits, un opérateur de légalité à partir duquel l’Office alterne sanctions et souplesses, rappels à la loi et jurisprudence locale. Par le bas, elles travaillent l’exercice quotidien du droit social. Jointes à d’autres correspondances concernant d’autres administrations caf, Mairie, Préfecture, etc., elles permettent de découvrir sans doute un réseau épais d’écritures qui forme le soubassement quotidien, plaintif, décisif, des relations avec l’État social Notes [*] Emilia Schijman, doctorante au Centre de sociologie des pratiques et représentations politiques de l’Université Paris 7 [1] Ce travail a été mené dans le cadre d’un mémoire de Master 2 soutenu sous le titre Économie des statuts en cité hlm. Requêtes au guichet et parentés pratiques autour du bail ». ens-ehess, 2010. Cette recherche se prolonge dans le cadre d’une thèse en sociologie en cours. [2] Le droit au logement est ainsi proclamé dans la loi Besson du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement loi n° 90-449, 31 mai 1990 Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation ». [3] Suivant les six registres de justification proposés par L. Boltanski et L. Thévenot civique, domestique, industrielle, d’opinion, marchande, inspirée. [4] Au cours de l’exploration, nous avons relevé les lettres qui visiblement formaient des séries, notamment les tractations autour des statuts d’occupation, les réparations pour remédier aux pannes techniques, les conflits de voisinage. Si la transcription des lettres respecte le style des originaux, les noms et prénoms des auteurs ont été changés. [5] Une enquête statistique sur dossier serait essentielle pour déterminer en toute finesse les professions, le genre et les catégories d’âge des scripteurs. Soulignons, néanmoins, que le travail administratif et scripturaire au sein des familles populaires est largement produit par les femmes Lahire, 1993 ; Siblot, 2006, avec une forte représentation des ex-actifs, une donnée qui place la réclamation en particulier par lettre parmi les activités de substitution possibles pour tous ceux qui se retrouvent prématurément en position d’inactivité » Trépos, op. cit. 105. [6] Source Office public de l’habitat 93, Direction de la gérance. Enquête ressources 2009. [7] Fichier Contentieux 2009. oph93. Service informatique. [8] Ce n’est qu’en 1990, avec la loi Besson, que le droit au logement sera assumé comme une responsabilité ; et il faudra attendre 2007, la loi Dalo, pour que ce droit soit effectivement opposable. Cf. M. Barré-Pépin, 2009. [9] La jouissance paisible des lieux est une obligation du bailleur établit par l’article 1719, 3° du Code Civil et par la loi du 6 juillet 1989 d’ordre public. [10] À chaque fois que quelqu’un interprète un évènement en des termes juridiques, que ce soit pour l’approuver ou le critiquer, pour se l’approprier ou y résister, de la légalité est produite. […]. L’invocation répétée du droit contribue à maintenir sa capacité à agencer les relations » Ewick et Silbey, 2004 129. [11] Celle-ci oblige tous les bailleurs à mettre en place un système de gardiennage et de sécurisation des entrées, et facilite l’entrée de la police municipale dans les immeubles afin de rétablir la jouissance paisible des lieux, des entrées et parties communes » Circulaire du 3 mai 2002, Actualités hlm, n° 731 du 30 juillet 2002. Cf. P. Gareau, 2002. [12] Cass 3° civ., 8 juillet 1992, Administrer, déc 1993, p. 1 ; Cass 3° civ. 23 mars 1994, Loyers et copr. 1994, n° 235. La coopération accrue avec les forces de l’ordre servira donc de protection des intérêts des bailleurs assiégés régulièrement en justice. Cf. Gareau, op. cit. [13] Cour d’appel de Paris, 6ch. C, 19 juin 2007, Perrot c/Pericles. [14] À la lecture des textes, le loyer cesse d’être dû à compter du premier jour d’un arrêté d’insalubrité. Non-exigibilité du loyer en cas de logement insalubre », ajdi, 2006, p. 572. Arrêt rendu par Cour d’Appel de Paris, 6ch .C, 21 mars 2006. [15] Cour d’Appel de Paris, 6 ch. Sect B. 16 janvier 2003, Elalouf M. et autre c/ Halimi Mme [16] Cour d’appel de Paris, 6ch. C, 19 juin 2007, Perrot c/Pericles [17] L’accès au logement est objet d’actions spécifiques de la part de l’État et des administrations, et de revendications spécifiques, adressées à l’État, par les populations concernées » Sigal, 1981.

Lorsquel'on parle de violence physique alors les gens courent vers les clubs de Krav Maga pour apprendre à se défendre et avoir une certaine maîtrise en
Publié le 06/02/2018 à 1711, Mis à jour le 06/02/2018 à 1741 Même par grand froid, certains SDF souhaitent rester dans la rue» a déclaré Sylvain Maillard. JOEL SAGET/AFP Sylvain Maillard, le député LREM de Paris a affirmé, lundi, que certains SDF préféraient ne pas être mis à l'abri, même lorsqu'il fait froid. Une déclaration très éloignée de la réalité, alors que le plan Grand Froid» vient d'être lancé en une des promesses du candidat Emmanuel Macron en juillet 2017, qu'il n'y ait plus personne dans les rues, dans les bois d'ici la fin de l'année». Si cette promesse n'a pas été tenue, de l'aveu même du gouvernement, certains représentants La République en Marche LREM semblent pourtant avoir une vision inexacte de la situation des personnes sans domicile fixe en Ile-de-France SDF. Dans une interview accordée à RFI lundi matin, Sylvain Maillard, le député LREM de Paris a affirmé que, même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l'abri. Certains souhaitent rester seuls dans la rue, c'est leur choix. Rien ne les oblige à être mis à l'abri», a souligné le lire aussiUn député LREM assure que la majorité des SDF dorment dans la rue par choix»● Pourquoi cette déclaration est-elle fausse?Il y a plein de raisons pour lesquelles un SDF refuse d'être mis à l'abri ne pas être en communauté, certains sont dans des situations psychologiques très compliquées, d'autres souhaitent rester en couple, d'autres sont avec des animaux domestiques .... Pour l'immense majorité, c'est leur choix», a déclaré lundi Sylvain Maillard. Pour Perrine Dequecker, responsable de la communication de l'association Aurore, qui accueille et accompagne vers l'autonomie des personnes en situation de précarité ou d'exclusion, cette déclaration est tout simplement fausse. Il y a une minorité de SDF pour qui rester dans la rue est un choix, on les connaît et on sait de qui il s'agit», commente Perrine Dequecker. La majorité de ceux qui restent dans la rue sont des personnes qui ont renoncé à appeler le 115 [le numéro d'urgence du Samu Social], soit parce qu'elles sont découragées, soit parce qu'il n'y a pas de places pour elles dans les centres d'hébergement, soit parce qu'elles n'ont tout bonnement pas réussi à joindre le Samu Social», ajoute-t-elle.● Pourquoi certains SDF sont-ils découragés?Selon le baromètre du 115», réalisé par la Fédération des acteurs de la solidarité, au niveau national, 48% des personnes qui ont sollicité le service d'hébergement d'urgence durant l'hiver 2016-2017 n'ont pas été prises en charge. À Paris, c'est 64% des demandes adressées au 115 qui n'ont pas abouti. Si quatre appels sur cinq sonnent dans le vide au 115 c'est d'abord parce que la courbe des personnes qui nous sollicitent est croissante», note Éric Pliez, président du Samu Social à Paris. Il explique que les taux de réponses ont baissé entre janvier 2017 et janvier 2018. Début 2017, il était de 71% pour les hommes seuls, il est désormais de 62%», indique le président du Samu Social. En ce qui concerne les familles, le taux de réponse - déjà faible l'an dernier - est passé de 36% à 30% en un lire aussiPolitique du logement la Fondation Abbé Pierre entre intérêt» et méfiance»Si certains SDF sont découragés, c'est aussi en raison des offres ponctuelles d'hébergement. Les séjours d'une seule nuit correspondent à 57% des attributions totales et même à 68% des attributions dans le cas des hommes seuls. Ainsi, les personnes sans domicile sont contraintes d'appeler le 115 toute la journée pour obtenir un hébergement pour la nuit, qu'elles seront obligées de quitter le lendemain.● Sur quoi s'appuie le député de Paris?Le chiffre que l'on a, c'est que cinquante SDF par jour dorment malgré eux dehors dans le froid», a déclaré Sylvain Maillard. Au-delà de ces cinquante personnes, l'immense majorité des SDF resteraient dans la rue par choix». Le député de Paris défend ici un chiffre présenté par le secrétaire d'État à la cohésion des territoires, Julien Denormandie. La semaine dernière, ce dernier déclarait qu'il y avait cinquante SDF qui ne se voyaient pas proposer une solution pour être mis à l'abri chaque jour à Paris, en Ile-de-France». Une déclaration jugée erronée par Éric Pliez. Ce chiffre de cinquante SDF qui a été avancé correspond aux cinquante personnes qui ont téléphoné au Samu Social entre 19 heures et 20 heures, et pour lesquelles nous n'avons pas pu trouver de solutions d'hébergement». Un chiffre malheureusement très loin de la réalité.Il y a eu une incompréhension dans ses propos», a néanmoins expliqué Sylvain Maillard. Cinquante SDF ne se voient pas proposer une solution pour être à l'abri chaque jour, chaque soir à Paris, en Ile-de-France», a-t-il précisé, ajoutant qu'il s'agissait d'une moyenne».● Combien de personnes sont vraiment dans la rue?Selon le dernier recensement de l'Insee en 2012, on comptait environ personnes sans domicile en France, soit 50 % de plus qu'en 2001 et environ en Ile-de-France. Il s'agit de profils très variés Français ou étrangers, hommes seuls, femmes ou mineurs isolés mais également des familles avec de jeunes enfants. À Paris, il existe environ places d'hébergement d'urgence. Par ailleurs, 687 places supplémentaires ont été ouvertes depuis vendredi en Ile-de-France, en raison du plan Grand Froid» lancé par la lire aussiQu'est-ce que le plan Grand Froid?S'il est impossible de savoir précisément combien de personnes sont dans les rues à Paris, faute de recensement récent, la mairie du 10e arrondissement a cependant procédé à un comptage. Dans ce seul arrondissement, la mairie aurait dénombré environ 450 personnes sans domicile fixe. Un recensement global à l'échelle de la capitale est prévu le 15 février. V1DK5HY.
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