RĂGLES DE SĂCURITĂ CONTRE LES RISQUES D'INCENDIEDANS LES ĂTABLISSEMENTS PĂNITENTIAIRESEn rĂ©fĂ©rence aux dispositions de l'article R. 123-17du code de la construction et de l'habitationPrĂ©ambuleLes Ă©tablissements visĂ©s par le prĂ©sent rĂšglement doivent rĂ©pondre Ă un impĂ©ratif de sĂ»retĂ© ne permettant pas l'Ă©vacuation rapide des point de vue de la sĂ©curitĂ© des personnes en cas d'incendie, cet impĂ©ratif de sĂ»retĂ© se traduit par des facteurs aggravants tels l'inaccessibilitĂ© des façades aux moyens de secours et de lutte contre l'incendie et l'entrave Ă la libre circulation des personnes en raison de dispositifs Ă©tablissements comportent des locaux prĂ©sentant des risques d'incendie, tels que les locaux rĂ©servĂ©s au sommeil, les ateliers et les cuisines. Bien que le mobilier de cellule rĂ©ponde Ă des exigences de rĂ©action au feu, les biens personnels des dĂ©tenus et le matĂ©riel de couchage sont de nature Ă gĂ©nĂ©rer une quantitĂ© importante de fumĂ©es Ă©tablissements pĂ©nitentiaires disposent d'un contrĂŽle permanent et d'une surveillance rĂ©guliĂšre des locaux et des personnes en dĂ©tention. Le recours Ă des moyens de communication diversifiĂ©s garantit la possibilitĂ© de donner rapidement l' la sĂ©curitĂ© des personnes dans ces Ă©tablissements repose sur l'Ă©vacuation des seules personnes situĂ©es dans le volume sinistrĂ©. L'Ă©vacuation des personnes situĂ©es dans les locaux ou zones adjacentes ne peut intervenir qu'aprĂšs le regroupement des personnels nĂ©cessaires pour assurer leur transfert vers une autre zone de l'Ă©tablissement, dans de bonnes conditions de ces raisons, les principes de sĂ©curitĂ© retenus pour les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires sont les suivants - le confinement du feu dans son volume initial ;- le renforcement de l'isolement des locaux ou bĂątiments Ă risques ;- la mise Ă l'abri du feu et des fumĂ©es des locaux non sinistrĂ©s ;- la limitation des causes d'incendie ;- la prise en compte de l'existence d'une surveillance permanente ;- l'Ă©vacuation de toutes les personnes d'un volume sinistrĂ© vers un volume capable de les accueillir et de les mettre Ă l'abri des effets de l'incendie, sous la conduite du personnel pĂ©nitentiaire ;- la mise Ă disposition sur place de moyens de secours suffisants afin de compenser les difficultĂ©s d'accessibilitĂ© et de faciliter ainsi les interventions ;- la sensibilisation et la formation du personnel Ă la sĂ©curitĂ© IerGĂNĂRALITĂSDomaine d'applicationArticle 1erLes dispositions relatives aux immeubles de grande hauteur ne s'appliquent pas aux Ă©tablissements pĂ©nitentiaires dont le plancher bas du niveau le plus haut est situĂ© Ă 28 mĂštres au plus au-dessus du niveau du sol accessible aux engins de des locauxArticle 2Pour l'application du prĂ©sent rĂšglement, les locaux situĂ©s Ă l'intĂ©rieur de l'enceinte de l'Ă©tablissement sont rĂ©partis en deux Les locaux du groupe A sont les locaux Ă usage d'hĂ©bergement, d'activitĂ©s socioculturelles, de santĂ© et d'accueil des visiteurs - les cellules et les unitĂ©s de vie familiale ;- les locaux mĂ©dicaux ;- les gymnases et les salles de sports ;- les locaux socio-Ă©ducatifs ;- les Les locaux du groupe B sont les locaux du personnel et les locaux dĂ©volus Ă des activitĂ©s de travail et de formation des dĂ©tenus - les ateliers de travail et de formation ;- les cuisines et locaux associĂ©s ;- les buanderies ;- les locaux administratifs ;- les locaux du personnel ;- les greffes ;- les ateliers d'entretien et de rĂ©paration des vĂ©hicules ;- les locaux destinĂ©s au remisage des vĂ©hicules ;- les locaux de maintenance ;- les locaux applicablesArticle 3Les locaux du groupe A dĂ©finis Ă l'article 2-1 sont soumis aux titres Ier et II du prĂ©sent rĂšglement. Les locaux du groupe B dĂ©finis Ă l'article 2-2 sont soumis aux titres Ier et III du prĂ©sent des rĂšgles diffĂ©rentes prĂ©vues par le prĂ©sent rĂšglement sont applicables Ă des locaux occupant un mĂȘme bĂątiment, les dispositions les plus contraignantes sont et Ă©lĂ©ments de constructionArticle 4La classification, par rapport au danger incendie, des matĂ©riaux et des Ă©lĂ©ments de construction utilisĂ©s pour l'Ă©dification et l'amĂ©nagement des bĂątiments est prĂ©cisĂ©e par les arrĂȘtĂ©s pris en application de l'article R. 121-5 du code de la construction et de l' les matĂ©riaux et Ă©lĂ©ments de construction ont un classement en rĂ©action ou rĂ©sistance au feu au moins Ă©gal aux classements fixĂ©s dans la suite du prĂ©sent matĂ©riaux d'isolation qui sont en contact direct avec l'air du fait de leur mise en oeuvre doivent prĂ©senter un classement de rĂ©action au feu de catĂ©gorie M0 ou A2 - s2, d'accĂšsArticle 5La desserte de l'Ă©tablissement, ainsi que l'Ă©ventuelle accessibilitĂ© aux toitures, sont dĂ©terminĂ©es en liaison avec les services d'incendie et de secours. L'accessibilitĂ© des Ă©chelles aux façades n'est pas Voie utilisable par les engins de secours en abrĂ©gĂ© voie engins Voie d'une largeur minimale de 8 mĂštres, comportant une chaussĂ©e rĂ©pondant aux caractĂ©ristiques suivantes, quel que soit le sens de circulation suivant lequel elle est abordĂ©e Ă partir de la voie publique - largeur, bandes rĂ©servĂ©es au stationnement exclues - 3 mĂštres pour une voie dont la largeur exigĂ©e est comprise entre 8 et 12 mĂštres ;- 6 mĂštres pour une voie dont la largeur exigĂ©e est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 12 sur une longueur infĂ©rieure Ă 20 mĂštres, la largeur de la chaussĂ©e peut ĂȘtre rĂ©duite Ă 3 mĂštres et les accotements supprimĂ©s, sauf dans les sections de voie utilisables pour la mise en station des Ă©chelles aĂ©riennes dĂ©finies au paragraphe 2° ci-dessous ;- force portante calculĂ©e pour un vĂ©hicule de 160 kN avec un maximum de 90 kN par essieu, ceux-ci Ă©tant distants de 3,60 mĂštres au minimum ;- rĂ©sistance au poinçonnement 80 N/cmÂČ sur une surface maximale de 0,20 mÂČ ;- rayon intĂ©rieur minimal R 11 mĂštres ;- surlargeur S = 15/R dans les virages de rayon intĂ©rieur infĂ©rieur Ă 50 mĂštres S et R, surlargeur et rayon intĂ©rieur, Ă©tant exprimĂ©s en mĂštres ;- hauteur libre 3,50 mĂštres ;- pente infĂ©rieure Ă 15 %.2° Section de voie utilisable pour la mise en station des Ă©chelles aĂ©riennes en abrĂ©gĂ© voie Ă©chelle Partie de voie utilisable par les engins de secours dont les caractĂ©ristiques ci-dessus sont complĂ©tĂ©es et modifiĂ©es comme suit - la longueur minimale est de 10 mĂštres ;- la largeur libre minimale de la chaussĂ©e est portĂ©e Ă 4 mĂštres ;- la pente maximale est ramenĂ©e Ă 10 %.Si cette section de voie n'est pas sur la voie publique, elle doit lui ĂȘtre raccordĂ©e par une voie utilisable par les engins de cette section est en impasse, sa largeur minimale est portĂ©e Ă 10 mĂštres, avec une chaussĂ©e libre de stationnement de 7 mĂštres de large au Lorsque des voies intĂ©rieures sont amĂ©nagĂ©es pour la circulation des vĂ©hicules lourds, elles prĂ©sentent au moins les caractĂ©ristiques de la voie engins mentionnĂ©e au 1°.4° Les voies, sections de voies et espaces libres ci-dessus doivent ĂȘtre munis en permanence d'un panneau de signalisation visible en toutes circonstances et indiquant le tonnage limite permanence des conditions imposĂ©es dans les paragraphes 1° et 2° doit ĂȘtre voies peuvent comporter des portes, portails et grilles fermĂ©s et verrouillĂ©s en permanence. Dans ce cas, ils sont ouverts par le personnel de l'Ă©tablissement au moment de l'intervention des services d'incendie et de entre bĂątimentsArticle 6L'isolement latĂ©ral entre un bĂątiment de locaux du type A et un bĂątiment de locaux du type B contigu est constituĂ© par une paroi coupe-feu de degrĂ© deux heures REI 120 ou EI 120. Les blocs-portes Ă©ventuels d'intercommunication sont coupe-feu de degrĂ© une heure munis de ferme-porte EI 60 - C.Les structures de chaque bĂątiment doivent ĂȘtre conçues de maniĂšre que l'effondrement de l'un n'entraĂźne pas l'effondrement de l' la façade de l'un des bĂątiments domine la couverture de l'autre, l'une des dispositions suivantes doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e - la façade est coupe-feu de degrĂ© deux heures REI 120 ou EI 120 sur 8 mĂštres de hauteur Ă partir de la ligne d'hĂ©berge, les baies Ă©ventuellement pratiquĂ©es Ă©tant fermĂ©es par des Ă©lĂ©ments pare-flammes de degrĂ© une heure E 60 ;- la toiture la plus basse est rĂ©alisĂ©e en Ă©lĂ©ments de construction pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30 sur 4 mĂštres mesurĂ©s horizontalement Ă partir de la façade. Si un des bĂątiments comporte des locaux tels que dĂ©finis aux articles 35 et 63 du prĂ©sent rĂšglement, ces valeurs sont portĂ©es Ă pare-flammes de degrĂ© une heure E 60 et 8 les couvertures des deux bĂątiments sont au mĂȘme niveau, l'une des dispositions suivantes doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e - la paroi verticale d'isolement entre les bĂątiments est prolongĂ©e hors toiture sur une hauteur de 1 mĂštre au moins par une paroi pare-flammes de degrĂ© une heure E 60 ;- l'une des toitures est rĂ©alisĂ©e en Ă©lĂ©ments de construction pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30 sur 4 mĂštres mesurĂ©s horizontalement Ă partir de la couverture du bĂątiment bĂątiment constituĂ© de locaux du type A est sĂ©parĂ© par une aire libre de moins de 4 mĂštres d'un bĂątiment constituĂ© de locaux du type B, la façade de l'un d'eux doit ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une heure REI 60 ou EI 60, les baies Ă©ventuelles Ă©tant obturĂ©es par des Ă©lĂ©ments pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30.Ces dispositions ne portent pas prĂ©judice Ă l'application d'autres dispositions imposant un degrĂ© d'isolement supĂ©rieur, notamment celles applicables aux installations classĂ©es pour la protection de l' des videsArticle 7Les parois verticales auxquelles un degrĂ© de rĂ©sistance au feu est imposĂ© doivent ĂȘtre construites de plancher Ă combles inaccessibles et l'intervalle existant entre le plancher et le plafond suspendu doivent ĂȘtre recoupĂ©s par des Ă©lĂ©ments en matĂ©riaux de catĂ©gorie M0 ou A2 - s2, d0 ou par des parois de degrĂ© pare-flammes 1/4 d'heure E 15.Ces espaces doivent avoir une superficie maximale de 300 mÂČ, la plus grande des dimensions n'excĂ©dant pas 30 8L'apposition de la mention "porte coupe-feu Ă maintenir fermĂ©e" n'est pas obligatoire pour les portes habituellement saillie ou dĂ©pĂŽt ne doit rĂ©duire la largeur des dĂ©gagements ; toutefois, les amĂ©nagements fixes sont admis jusqu'Ă une hauteur de 1,10 mĂštre, Ă condition qu'ils ne fassent pas saillie de plus de 0,10 est interdit de placer une ou deux marches isolĂ©es dans les circulations principales. Les diffĂ©rences de niveau doivent ĂȘtre rĂ©unies soit par des pentes Ă©gales au plus Ă 10 %, soit par des groupes de trois marches au moins, Ă©gales entre motorisĂ©esArticle 9Les portes automatiques coulissantes ou battantes sont autorisĂ©es Ă l'intĂ©rieur des bĂątiments. En cas de dĂ©faillance du dispositif de commande ou du dispositif d'alimentation, elles peuvent ne pas libĂ©rer automatiquement la baie, mais ĂȘtre ouvertes d'interventionArticle 10Les escaliers dits "d'intervention", dĂ©diĂ©s aux forces de l'ordre dans le cadre de la sĂ»retĂ© pĂ©nitentiaire, sont comptabilisĂ©s comme escaliers d' des sortiesArticle 11La signalisation des sorties de secours n'est pas intĂ©rieursArticle 1212-1. S'agissant des locaux, les revĂȘtements de sol sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M4 ou DFL - s1. Les revĂȘtements muraux sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M2 ou C - s2, d0. Les plafonds sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M1 ou B - s2, gros mobilier et l'agencement principal sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie S'agissant des escaliers et circulations horizontales, les revĂȘtements de sol sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M3 ou CFL - s1. Les revĂȘtements muraux et les plafonds sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M1 ou B - s2, libres intĂ©rieursArticle 13Les rĂšgles de l'instruction technique 263 1 sont applicables aux volumes libres intĂ©rieurs patios, puits de lumiĂšre et atriums. Dans ce cas, les locaux rĂ©servĂ©s au sommeil sont assimilĂ©s Ă des attĂ©nuation aux dispositions prĂ©vues ci-avant, les circulations horizontales d'un bĂątiment comportant des cellules ouvrant sur un volume libre intĂ©rieur sont considĂ©rĂ©es comme des dĂ©gagements protĂ©gĂ©s dĂšs lors que leur longueur n'excĂšde pas trente mĂštres entre la porte d'une cellule et celle d'un escalier ou dĂ©gagement dĂ©clenchement des dispositifs d'Ă©vacuation de fumĂ©e et d'amenĂ©e d'air du volume libre intĂ©rieur peut ne pas ĂȘtre automatique. Toutes les commandes manuelles sont situĂ©es dans un poste de contrĂŽle surveillĂ© en permanence de jour comme de nuit.1 Instruction technique n° 263 relative Ă la construction et au dĂ©senfumage des volumes libres intĂ©rieurs dans les Ă©tablissements recevant du Ă©lectriqueArticle 14L'alimentation de l'installation Ă©lectrique de sĂ©curitĂ© incendie est secourue par une source centrale de s'agit d'un groupe Ă©lectrogĂšne, il peut ĂȘtre commun Ă d'autres Ă©quipements secourus ; dans ce cas, l'alimentation de l'installation Ă©lectrique de sĂ©curitĂ© incendie se fait par un circuit indĂ©pendant de celui des autres Ă©quipements de chauffage et eau chaude sanitaireArticle 15Les installations fixes destinĂ©es au chauffage et Ă la production d'eau chaude sanitaire sont rĂ©alisĂ©es dans les conditions prĂ©vues dans l'arrĂȘtĂ© du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinĂ©es au chauffage et Ă l'alimentation en eau chaude des bĂątiments d'habitation, de bureaux ou recevant du aux gaz combustibles et aux hydrocarbures liquĂ©fiĂ©sArticle 16D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'ensemble de l'installation de gaz sera rĂ©alisĂ© conformĂ©ment aux prescriptions de l'arrĂȘtĂ© relatif aux rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquĂ©fiĂ©s situĂ©es Ă l'intĂ©rieur des bĂątiments d'habitation ou de leurs dĂ©pendances 2.Toutefois, une installation rĂ©alisĂ©e conformĂ©ment aux dispositions prĂ©vues au chapitre VI, titre Ier, du livre II du rĂšglement de sĂ©curitĂ© contre les risques d'incendie et de panique dans les Ă©tablissements recevant du public, pris par l'arrĂȘtĂ© du 25 juin 1980 modifiĂ©, est admise.2 ArrĂȘtĂ© du 2 aoĂ»t de secoursArticle 1717-1. La dĂ©fense contre l'incendie est assurĂ©e par les moyens fixes suivants - une ou plusieurs bouches ou poteaux d'incendie ou tout autre moyen Ă©quivalent assurant un dĂ©bit de 60 mĂštres cubes par heure est installĂ©e sur le domaine public Ă moins de 25 mĂštres de la porte d'entrĂ©e principale de l'Ă©tablissement ou Ă l'intĂ©rieur de celui-ci. Leur nombre, position et dĂ©bit simultanĂ© sont dĂ©terminĂ©s en liaison avec le service dĂ©partemental d'incendie et de secours ;- une colonne sĂšche par bĂątiment installĂ©e de prĂ©fĂ©rence dans une cage d'escalier d'intervention. Le raccord d'alimentation est implantĂ© Ă l'extĂ©rieur de l'enceinte Ă proximitĂ© immĂ©diate de la porte d'entrĂ©e principale de l'Ă©tablissement. Lorsque la taille du site le nĂ©cessite, les raccords d'alimentations des colonnes sĂšches peuvent ĂȘtre ramenĂ©s en pied de La dĂ©fense contre l'incendie est assurĂ©e par les moyens mobiles suivants - des extincteurs portatifs Ă eau pulvĂ©risĂ©e de 6 litres de capacitĂ©, rĂ©partis Ă chaque niveau, Ă raison d'un appareil situĂ© prĂšs de chaque accĂšs Ă une circulation horizontale ;- des extincteurs portatifs appropriĂ©s aux locaux Ă risques chaufferie, cuisines, ateliers....17-3. Dans les espaces accessibles aux dĂ©tenus, les extincteurs portatifs, les RIA et les orifices des colonnes sĂšches peuvent ĂȘtre placĂ©s dans des "armoires incendie" mĂ©talliques de couleur rouge fermant Ă clĂ©. Le personnel de surveillance doit ĂȘtre muni des clĂ©s des armoires situĂ©es sur son secteur de d'alarmeArticle 18L'alarme incendie doit pouvoir ĂȘtre retransmise rapidement par le personnel au poste de contrĂŽle de l' d'alerteArticle 19Les services d'incendie et de secours doivent pouvoir ĂȘtre alertĂ©s immĂ©diatement Ă partir d'un moyen d'appel situĂ© dans un poste de contrĂŽle tenu en permanence, de jour comme de Les liaisons nĂ©cessaires doivent ĂȘtre assurĂ©es - soit par ligne tĂ©lĂ©phonique reliĂ©e Ă un centre de traitement de l'alerte des sapeurs-pompiers et rĂ©pondant aux dispositions fixĂ©es au 4° du prĂ©sent article ;- soit par tĂ©lĂ©phone urbain fixe ;- soit par tout autre Toutes les dispositions doivent ĂȘtre prises pour que ces appareils, efficacement signalĂ©s, puissent ĂȘtre utilisĂ©s sans retard par exemple affichage indiquant l'emplacement des appareils, le numĂ©ro d'appel Ă composer sur le rĂ©seau intĂ©rieur, etc..3° Les modalitĂ©s d'appel des services d'incendie et de secours doivent ĂȘtre affichĂ©es de façon apparente, permanente et inaltĂ©rable prĂšs des appareils tĂ©lĂ©phoniques reliĂ©s au rĂ©seau La ligne tĂ©lĂ©phonique indiquĂ©e au 1°, premier tiret, peut ĂȘtre remplacĂ©e par un dispositif Ă©quivalent, acceptĂ© par la direction dĂ©partementale des services d'incendie et de secours, assurant obligatoirement, de par sa conception, la totalitĂ© des fonctions et objectifs suivants - ĂȘtre Ă poste fixe ;- aboutir Ă un centre de traitement de l'alerte dĂ©fini en accord avec la direction dĂ©partementale des services d'incendie et de secours ;- Ă©tablir la liaison Ă partir d'une seule manoeuvre Ă©lĂ©mentaire simple au dĂ©crochĂ©, bouton poussoir, etc. ;- permettre l'identification automatique de l'Ă©tablissement ;- permettre la liaison phonique ;- permettre des essais pĂ©riodiques, dĂ©finis en accord avec la direction dĂ©partementale des services d'incendie et de 20Les ascenseurs ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des moyens d' parois des cages d'ascenseurs doivent ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une heure EI 60.A chaque niveau desservi, les ascenseurs doivent toujours ĂȘtre accessibles par les circulations horizontales desservent des sous-sols comportant des locaux de remisage de vĂ©hicules automobiles, des locaux de stockage ou des locaux particuliers visĂ©s aux articles 35 et 63 du prĂ©sent rĂšglement, les ascenseurs doivent ĂȘtre isolĂ©s de ces locaux par des sas d'une surface de 3 mÂČ environ et munis de deux portes pare-flammes de degrĂ© une demi-heure Ă©quipĂ©es d'un ferme-porte E 30-C.Conduits et gainesArticle 21Pour l'application du prĂ©sent rĂšglement, on appelle - conduit volume fermĂ© servant au passage d'un fluide dĂ©terminĂ© ;- gaine volume fermĂ© gĂ©nĂ©ralement accessible et renfermant un ou plusieurs conduits ;- volet dispositif d'obturation placĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© d'un conduit ; il peut ĂȘtre ouvert ou fermĂ© en position d'attente ; il est Ă commande automatique ou manuelle ;- clapet dispositif d'obturation placĂ© Ă l'intĂ©rieur d'un conduit ; il est normalement en position d'ouverture ;- trappe dispositif d'accĂšs, fermĂ© en position normale ;- coffrage habillage utilisĂ© pour dissimuler un ou plusieurs conduits, dont les parois ne prĂ©sentent pas de qualitĂ© de rĂ©sistance au feu et qui ne relient pas plusieurs locaux ou niveaux ;- coupe-feu de traversĂ©e d'une gaine ou d'un conduit temps rĂ©el dĂ©fini par les essais rĂ©glementaires pendant lequel une gaine ou un conduit traversant la paroi coupe-feu sĂ©parant deux locaux satisfait au critĂšre coupe-feu exigĂ© entre ces deux locaux, compte tenu de la prĂ©sence Ă©ventuelle d'un clapet au sein du conduit l'essai de clapet Ă©tant effectuĂ© sous pression de 500 pascals ou, pour les circuits d'extraction d'air, sous pression de service si celle-ci est supĂ©rieure Ă 500 pascals au droit du clapet. Ce critĂšre doit ĂȘtre respectĂ© jusqu'Ă la prochaine paroi coupe-feu aux normes. - Essais de laboratoiresArticle 22§ 1. Lorsque la conformitĂ© Ă une norme française ou Ă une norme europĂ©enne non harmonisĂ©e est exigĂ©e par le prĂ©sent rĂšglement, cette exigence ne s'applique pas aux produits fabriquĂ©s conformĂ©ment aux normes, spĂ©cifications techniques ou procĂ©dĂ©s de fabrication d'un Etat membre de la CommunautĂ© europĂ©enne ou d'un autre Etat partie Ă l'accord instituant l'Espace Ă©conomique europĂ©en ou de la Turquie qui permettent d'assurer un niveau de protection contre l'incendie un produit peut se voir refuser la mise sur le marchĂ© ou ĂȘtre retirĂ© du marchĂ© si celui ci n'assure pas ce niveau de protection. Ces dĂ©cisions sont prĂ©cĂ©dĂ©es d'une procĂ©dure contradictoire.§ 2. Lorsqu'une certification de produit, telle que l'admission Ă la marque NF, est exigĂ©e par le prĂ©sent rĂšglement, cette exigence ne s'applique pas aux produits dont l'Ă©quivalence du niveau de protection contre l'incendie a Ă©tĂ© certifiĂ©e dans un Etat membre de la CommunautĂ© europĂ©enne ou d'un autre Etat partie Ă l'accord instituant l'Espace Ă©conomique europĂ©en ou de la Turquie. Cette Ă©quivalence s'apprĂ©cie notamment en termes d'aptitude Ă l'emploi dans les systĂšmes de protection contre l'incendie mentionnĂ©s dans le prĂ©sent rĂšglement. L'organisme certificateur doit ĂȘtre accrĂ©ditĂ© selon la norme NF EN 45 011 par un organisme signataire de l'accord europĂ©en multilatĂ©ral pris dans le cadre de la coordination europĂ©enne des organismes d'accrĂ©ditation. Il dĂ©livre des attestations de conformitĂ© selon les exigences du guide ISO/CEI 65.§ 3. Lorsque des produits sont soumis au marquage CE, tout Ă©lĂ©ment de preuve de conformitĂ© autre que celle permettant ce marquage mentionnĂ© dans le prĂ©sent rĂšglement cesse d'ĂȘtre exigible Ă compter de la date d'entrĂ©e en vigueur de cette obligation de cours de la pĂ©riode dite de coexistence pendant laquelle les producteurs peuvent utiliser les spĂ©cifications techniques françaises ou les spĂ©cifications techniques europĂ©ennes, la preuve de la conformitĂ© de ces produits par rĂ©fĂ©rence aux spĂ©cifications techniques françaises est admise.§ 4. Lorsqu'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s sur la base d'un rĂ©fĂ©rentiel commun, les essais pratiquĂ©s par les laboratoires d'autres Etats membres de la CommunautĂ© europĂ©enne ou d'Etats parties Ă l'accord instituant l'Espace Ă©conomique europĂ©en ou de la Turquie, accrĂ©ditĂ©s selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 par un organisme signataire de 1'accord europĂ©en multilatĂ©ral pris dans le cadre de la coordination europĂ©enne des organismes d'accrĂ©ditation sont acceptĂ©s au mĂȘme titre que les essais pratiquĂ©s par les laboratoires français des piĂ©tonsArticle 23Les aires rĂ©servĂ©es Ă la circulation des piĂ©tons entre la voirie gĂ©nĂ©rale et les accĂšs principaux aux bĂątiments doivent ĂȘtre nettement distinctes de celles rĂ©servĂ©es Ă la circulation des 24Les Ă©quipements et installations techniques sont vĂ©rifiĂ©s pendant la construction et prĂ©alablement Ă l'ouverture par une personne ou un organisme agréé dans les conditions prĂ©vues Ă l'article R. 123-43 du code de la construction et de l'habitation CCH.Outre les opĂ©rations de maintenance et d'entretien qui incombent Ă l'exploitant, les Ă©quipements et installations techniques visĂ©s au prĂ©sent arrĂȘtĂ© sont vĂ©rifiĂ©s tous les cinq ans par un organisme ou une personne agréée. Les installations de dĂ©tection automatique d'incendie sont vĂ©rifiĂ©es tous les trois ans dans les mĂȘmes vĂ©rifications font l'objet d'un rapport qui est remis Ă la personne responsable du respect des rĂšgles de IIDISPOSITIONS PARTICULIĂRES APPLICABLES AUX LOCAUX Ă USAGE D'HĂBERGEMENT,D'ACTIVITĂS SOCIOCULTURELLES, DE SANTĂ ET D'ACCUEIL DES VISITEURSArticle 25En complĂ©ment des dispositions prĂ©vues au titre Ier, les dispositions techniques du prĂ©sent titre s'appliquent aux locaux du groupe A dĂ©finis Ă l'article 2-1 porteurs verticauxArticle 26Les Ă©lĂ©ments porteurs verticaux doivent ĂȘtre stables au feu une heure R 60.Les Ă©lĂ©ments porteurs verticaux situĂ©s en façade ou en pignon des bĂątiments doivent prĂ©senter ce degrĂ© de stabilitĂ© uniquement vis-Ă -vis d'un feu se dĂ©veloppant depuis l'intĂ©rieur du bĂątiment dans les conditions d'un essai prĂ©vu par les arrĂȘtĂ©s pris en application de l'article R. 122-5 du code de la construction et de l' dispositions de cet article ne s'appliquent pas aux Ă©lĂ©ments de charpente des 27Les planchers doivent prĂ©senter un degrĂ© coupe-feu d'une heure REI 60.Cette prescription ne s'applique pas - aux planchers situĂ©s au-dessus d'un vide sanitaire non accessible ;- aux planchers hauts, aux faux planchers ou plafonds du dernier niveau habitable lorsque les parois verticales de l'enveloppe, visĂ©es Ă l'article 28 ci-aprĂšs, sont prolongĂ©es jusqu'Ă la couverture du 28A l'exclusion des façades, les parois verticales de l'enveloppe doivent ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une demi-heure REI 30.Les blocs-portes paliĂšres desservant les unitĂ©s de vie familiale doivent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© 1/4 d'heure E 15.RevĂȘtements des façadesArticle 29Les parements extĂ©rieurs des façades menuiseries, coffrets de branchement, remplissage des garde-corps et fermetures exclus sont classĂ©s en catĂ©gorie M2 ou C - s3, Ă la propagation verticale du feupar les façades autres que les façades d'escaliersArticle 3030-1. Façades comportant des ouvertures RĂšgle dite du "C + D" Les valeurs C et D doivent ĂȘtre liĂ©es par une des relations ci-aprĂšs en fonction de la masse combustible mobilisable C + D â„ 0,60 mĂštre si M †25 ;C + D â„ 0,80 mĂštre si 25 80 et D, exprimĂ©s en mĂštres, sont dĂ©finis soit dans l'arrĂȘtĂ© relatif Ă la classification des façades vitrĂ©es par rapport au danger d'incendie 3, soit dans l'instruction technique relative aux façades 4.M, exprimĂ© en est la masse combustible mobilisable de la façade Ă l'exclusion des menuiseries, fermetures et garde-corps, rapportĂ©e au mĂštre carrĂ© de façade, baies comprises. Dans le cas de maçonnerie traditionnelle, cette masse est nulle. Elle peut dans certains cas ĂȘtre dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles de l'instruction technique susvisĂ©e. Dans le cas contraire elle est mesurĂ©e par l'essai conduit dans les conditions fixĂ©es par l'arrĂȘtĂ© susvisĂ© relatif Ă la classification des façades vitrĂ©es par rapport au danger d' l'application de la rĂšgle du C + D, il n'est pas tenu compte des orifices de ventilation dont la section ne dĂ©passe pas 200 Façades ne comportant pas d'ouvertures Pour les façades ne comportant aucune ouverture, Ă l'exclusion des orifices de ventilation lorsque la section de chaque orifice ne dĂ©passe pas 200 cmÂČ, les dispositions ci-dessus ne sont pas applicables ; cependant, la somme de la durĂ©e coupe-feu du panneau exposĂ© de l'intĂ©rieur et celle du panneau exposĂ© de l'extĂ©rieur doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă 60 durĂ©es coupe-feu Ă prendre en considĂ©ration pour chacune des faces exposĂ©es sont les durĂ©es rĂ©elles constatĂ©es au cours des essais dĂ©finis par l'arrĂȘtĂ© relatif Ă la classification des matĂ©riaux et Ă©lĂ©ments de construction par catĂ©gories et fixant les critĂšres permettant de dĂ©terminer le degrĂ© de rĂ©sistance au feu des Ă©lĂ©ments de construction, les mĂ©thodes d'essais et le programme thermique matĂ©rialisant l'action des incendies et non les degrĂ©s coupe-feu normalisĂ©s en lorsqu'une façade comportant des ouvertures satisfait aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales visĂ©es Ă l'article 30-1 ci-dessus, la façade de constitution identique mais ne comportant pas d'ouverture n'est pas soumise Ă la rĂšgle ci-dessus.3 ArrĂȘtĂ© du 10 septembre 1970. 4 Instruction technique n° 249 du 21 juin 31Les revĂȘtements de couverture classĂ©s en catĂ©gorie BRoof t3 peuvent ĂȘtre utilisĂ©s sans restriction s'ils sont Ă©tablis sur un support continu en matĂ©riau incombustible ou de catĂ©gorie les couvertures forment avec la verticale un angle de trente degrĂ©s minimum, elles ne sont pas soumises aux prescriptions de l'article 29 relatives aux revĂȘtements extĂ©rieurs des façades, mais doivent rĂ©pondre aux prescriptions du prĂ©sent cette disposition ne peut concerner le niveau du rez-de-chaussĂ©e dont le parement extĂ©rieur doit ĂȘtre classĂ© en catĂ©gorie M3 ou D - s3, fixes de secoursArticle 32Dans les Ă©tablissements dont la capacitĂ© 5 est supĂ©rieure Ă 100 places de dĂ©tention, en complĂ©ment des dispositions prĂ©vues Ă l'article 17 du prĂ©sent rĂšglement, la dĂ©fense contre l'incendie est assurĂ©e par des RIA 19/6 mm implantĂ©s Ă chaque niveau dans les circulations horizontales desservant les locaux d'hĂ©bergement. Tout point d'un local doit pouvoir ĂȘtre atteint par au moins un jet.5 La capacitĂ© d'accueil est calculĂ©e suivant la circulaire NOR JUSE8840016C du 17 mars 33Les blocs-portes des cellules doivent rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s exigĂ©es par l'administration pĂ©nitentiaire, y compris les dispositions d' planchers et parois des cellules doivent ĂȘtre en matĂ©riaux de catĂ©gorie M0 ou A2 - s1, des locaux autres que des cellules et leur circulation constituent une unitĂ© fonctionnelle, celle-ci est considĂ©rĂ©e comme un seul et mĂȘme volume Ă condition que sa plus grande dimension n'excĂšde pas 40 mĂštres. Aucune exigence de rĂ©action au feu des parois verticales n'est imposĂ©e Ă l'intĂ©rieur de ce au feu des revĂȘtementsdes locaux d'hĂ©bergement et particuliersArticle 3434-1. Dans les locaux d'hĂ©bergement et les locaux visĂ©s Ă l'article 35 ci-aprĂšs, les revĂȘtements de sol sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M2 ou BFL - s1 ; les revĂȘtements muraux et les plafonds sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M0 ou A2 - s2, et agencement principal des locaux d'hĂ©bergement34-2. Dans les locaux d'hĂ©bergement, le gros mobilier et l'agencement principal sont en matĂ©riaux avant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie particuliersArticle 35Les locaux suivants sont isolĂ©s par des murs de degrĂ© coupe-feu deux heures REI 120 ou El 120 et par des portes de degrĂ© coupe-feu une heure EI 60 - les salles d'activitĂ©s socioculturelles des unitĂ©s d'hĂ©bergement du groupe A quand elles sont utilisĂ©es pour le travail pĂ©nitentiaire ;- les bibliothĂšques centrales d'une surface supĂ©rieure Ă 100 mÂČ ;- les locaux de stockage de pharmacies centrales d'une surface supĂ©rieure Ă 50 Ă©lĂ©ments verriers des baies d'Ă©clairage Ă©quipant les parois verticales intĂ©rieures peuvent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30.Article 36Un dĂ©tecteur de fumĂ©es est installĂ© dans le sas d'entrĂ©e des cellules disciplinaires. Le systĂšme de dĂ©tection est reliĂ© Ă un poste de permanence tenu de jour comme de installation partielle de dĂ©tection n'impose pas automatiquement l'installation d'un systĂšme de sĂ©curitĂ© incendie de catĂ©gorie vertical des bĂątimentsArticle 37Dans les circulations, les portes coupe-feu de recoupement peuvent ĂȘtre remplacĂ©es par des Ă©crans de cantonnement d'une hauteur adaptĂ©e aux conditions de fonctionnement, stable au feu de degrĂ© 1/4 d'heure DH30, et en matĂ©riau de catĂ©gorie M1 ou B - s3, 38Les parois des cages d'escalier situĂ©es en façade doivent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30.Les parties de paroi, baies ou fenĂȘtres non pare-flammes de degrĂ© une demi-heure doivent ĂȘtre situĂ©es - Ă 2 mĂštres au moins des fenĂȘtres de la façade situĂ©e dans un mĂȘme plan ;- Ă 4 mĂštres au moins des fenĂȘtres d'une façade en retour ;- Ă 8 mĂštres au moins des fenĂȘtres d'une façade en vis Ă parois des cages d'escalier non situĂ©es en façade doivent ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une heure El 60, Ă l'exception des impostes et oculus qui peuvent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une heure E 60.Les blocs-portes amĂ©nagĂ©s dans ces parois doivent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une heure E 60.Article 39L'escalier doit ĂȘtre un escalier protĂ©gĂ© soit Ă l'air libre, soit Ă l'abri des fumĂ©es rĂ©pondant aux dĂ©finitions 40L'escalier protĂ©gĂ© doit - ne comporter aucune gaine, trĂ©mie, canalisation, vide-ordures, accĂšs Ă des locaux divers, ascenseurs, Ă l'exception de ses propres canalisations Ă©lectriques d'Ă©clairage, des colonnes sĂšches, des canalisations d'eau et chutes d'eau ;- comporter soit un Ă©clairage de remplacement constituĂ© par une dĂ©rivation issue directement du tableau principal sans traverser les sous-sols et sĂ©lectivement protĂ©gĂ©e, soit un Ă©clairage de sĂ©curitĂ© constituĂ© par des blocs autonomes de type non permanent conformes aux normes françaises les escaliers protĂ©gĂ©s peuvent comporter plusieurs accĂšs Ă chaque 41L'escalier Ă l'air libre est un escalier dont la paroi donnant sur l'extĂ©rieur est ouverte sur au moins la moitiĂ© de sa surface sur toute sa longueur. Il doit en outre rĂ©pondre aux prescriptions de l'article 38 42L'escalier Ă l'abri des fumĂ©es est un escalier fermĂ© sur toutes ses faces par des parois qui doivent ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une heure EI 60, Ă l'exception des impostes et oculus qui doivent ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une heure E 60. Le bloc-porte sĂ©parant l'escalier Ă l'abri des fumĂ©es de la circulation protĂ©gĂ©e doit ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© une heure E 60.La cage d'escalier doit ĂȘtre, en temps normal, fermĂ©e Ă sa partie supĂ©rieure et Ă sa partie infĂ©rieure, ce qui exclut toute aĂ©ration permanente. Elle doit comporter Ă son extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure un ouvrant ou un exutoire d'une surface libre d'au moins 1 mÂČ. La section est calculĂ©e en tenant compte des Ă©ventuelles grilles de protection mises en place. Le dispositif de commande de l'ouverture est situĂ© au rez-de-chaussĂ©e. Dans le cas oĂč cette ouverture n'est pas rĂ©alisable, l'escalier doit pouvoir ĂȘtre mis en rez-de-chaussĂ©e, l'escalier doit aboutir soit Ă l'extĂ©rieur, soit dans un hall ou une circulation horizontale largement 43Les escaliers mettant en communication les sous-sols et le reste du bĂątiment doivent comporter au moins un bloc-porte coupe-feu de degrĂ© une demi-heure Ă©quipĂ© d'un ferme-porte EI 30-C. Ces escaliers doivent aboutir, au rez-de-chaussĂ©e, dans un hall ou une circulation horizontale et ne doivent pas aboutir dans les escaliers desservant les volĂ©es et paliers de l'escalierArticle 44Les escaliers doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie de la cage d'escalierArticle 45Les revĂȘtements des parois verticales, du rampant et des plafonds de la cage d'escalier doivent rĂ©pondre aux dispositions de l'article 12-2 si l'escalier est Ă l'air libre, aucune prescription n'est imposĂ©e pour les revĂȘtements collĂ©s Ă la face supĂ©rieure des horizontales protĂ©gĂ©esArticle 46La distance Ă parcourir entre la porte de chaque cellule ou local autre que des locaux techniques et la porte de l'escalier ou l'accĂšs Ă l'air libre ne doit pas dĂ©passer 40 mĂštres s'il y a le choix entre plusieurs issues, 30 mĂštres dans les autres 47Le dĂ©senfumage est rĂ©alisĂ© dans les conditions suivantes - toutes les circulations horizontales doivent ĂȘtre dĂ©senfumĂ©es ;- les escaliers doivent ĂȘtre mis Ă l'abri des fumĂ©es ;- les locaux aveugles de plus de 100 mÂČ ou situĂ©s en sous-sol, ainsi que les locaux de plus de 300 mÂČ au rez-de-chaussĂ©e ou en Ă©tage sont dĂ©senfumĂ©s ;- les installations de dĂ©senfumage des circulations et des locaux visĂ©s doivent ĂȘtre conformes Ă l'instruction technique n° 246 relative au dĂ©senfumage dans les Ă©tablissements recevant du public, sous rĂ©serve de l'application des dispositions techniques du prĂ©sent arrĂȘtĂ© ;- le dĂ©senfumage est actionnĂ© par zone de dĂ©senfumage. En aggravation aux dispositions de l'instruction technique n° 246, on doit pouvoir dĂ©senfumer simultanĂ©ment toutes les zones d'un mĂȘme niveau et l'installation doit ĂȘtre calculĂ©e pour le niveau correspondant au plus grand dĂ©bit ;- l'emplacement des commandes de dĂ©senfumage peut ĂȘtre situĂ© dans un endroit uniquement accessible par le et gaines traversant des murs ou des planchersArticle 48Les conduits ou gaines traversant des murs ou des planchers peuvent altĂ©rer les caractĂ©ristiques de rĂ©sistance au feu de ces parois. Il convient, en consĂ©quence, de prendre les mesures nĂ©cessaires pour rĂ©tablir les caractĂ©ristiques objectifs dĂ©finis ci-dessus peuvent ĂȘtre atteints - soit par l'emploi de conduits et gaines assurant un "coupe-feu de traversĂ©e" d'une durĂ©e au moins Ă©gale au degrĂ© de rĂ©sistance au feu de la paroi traversĂ©e avec un maximum de 60 minutes ;- soit par utilisation de dispositifs d'obturation ayant obtenu un avis favorable du comitĂ© d'Ă©tude et de classification des matĂ©riaux et Ă©lĂ©ments de construction par rapport au danger incendie CECMI ;- soit par le respect des dispositions fixĂ©es au prĂ©sent et gaines mettant en communication des niveaux diffĂ©rentsArticle 49Les conduits mettant en communication des niveaux diffĂ©rents ne sont pas nĂ©cessairement incorporĂ©s dans une gaine lorsqu'ils sont situĂ©s dans les locaux ou des circulations horizontales communes et rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie A1, ou en PVC M1 avec renforcement, d'un diamĂštre au plus Ă©gal Ă 125 mm et Ă condition que l'espace libre autour des conduits Ă chaque niveau soit rebouchĂ© sur toute l'Ă©paisseur du plancher par des matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie 50Les conduits, y compris les calorifugeages Ă©ventuels, rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux de catĂ©gorie M1 ou BL - s2, d0 BL - s3, d0 pour l'isolation, les canalisations constamment en charge d'eau rĂ©alisĂ©es en matĂ©riaux M4 ou D - s3, d0, les canalisations Ă passage d'eau intermittent rĂ©alisĂ©es en matĂ©riaux de catĂ©gorie M1 ou B - s2, d0, d'un diamĂštre au plus Ă©gal Ă 125 mm peuvent ĂȘtre contenus dans un recoupement du coffrage est obligatoire Ă tous les niveaux. Il doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie Al, occupant sur toute l'Ă©paisseur du plancher la totalitĂ© de l'espace restant libre autour des 51Les conduits, y compris les calorifugeages Ă©ventuels, rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux des catĂ©gories M2 Ă M4 ou C - s2, d0 Ă D - s3, d0 doivent, sauf exception visĂ©e Ă l'article 52 ci-aprĂšs, ĂȘtre contenus dans une gaine dont les parois sont coupe-feu de degrĂ© une demi-heure EI 30, que le feu se situe Ă l'intĂ©rieur ou Ă l'extĂ©rieur de la trappes et portes de visites amĂ©nagĂ©es dans ces gaines doivent ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© 1/4 d'heure EI 15 si leur surface est infĂ©rieure Ă 0,25 mÂČ, une demi-heure au-delĂ EI 30.Le recoupement de la gaine est obligatoire au niveau du plancher haut du sous-sol et au niveau du plancher haut des locaux techniques. Ce recoupement doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie et gaines traversant des murspour lesquels sont exigĂ©es des propriĂ©tĂ©s de rĂ©sistance au feuArticle 5252-1. Les conduits rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux classĂ©s en catĂ©gorie M4 ou D - s3, d0 doivent, sauf exceptions visĂ©es aux articles 52-2, 52-3, 52-4 et 52-5 ci-aprĂšs, ĂȘtre contenus dans des gaines doivent avoir de part et d'autre des parois traversĂ©es une rĂ©sistance au feu de degrĂ© moitiĂ© de la rĂ©sistance au feu desdites parois, que le feu soit Ă l'extĂ©rieur ou Ă l'intĂ©rieur de la Les conduits non incorporĂ©s dans une gaine doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux - incombustibles ou A1 si les murs traversĂ©s sĂ©parent un local d'un local visĂ© aux articles 35 et 63 ou d'un sous-sol ;- classĂ©s en catĂ©gorie M1 ou B2 - s3, d0 pour les diamĂštres au plus Ă©gaux Ă 125 mm si les murs traversĂ©s sĂ©parent des locaux autres que ceux visĂ©s aux articles 35 et Les conduits de ventilation des gaines doivent ĂȘtre traitĂ©s comme la gaine Les conduits autres que ceux visĂ©s en 52-3 ci-dessus traversant les sous-sols ne sont soumis Ă aucune prescription sauf en ce qui concerne les conduits de diamĂštre supĂ©rieur Ă 125 mm qui doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en matĂ©riaux de catĂ©gorie M1 ou A2 - s2, Lorsque les gaines sont placĂ©es entre locaux ou entre locaux et circulations, elles doivent Ă©galement assurer les performances demandĂ©es aux parois sĂ©paratives en cause et fixĂ©es Ă l'article 28 et conduites montantes de gazArticle 53Les gaines pour conduites montantes de gaz doivent ĂȘtre Ă©tablies de maniĂšre - Ă Ă©viter que le gaz provenant d'une fuite Ă©ventuelle sur la conduite montante ou les appareillages raccordĂ©s puisse se rĂ©pandre dans les circulations communes ;- Ă rejeter vers l'extĂ©rieur le gaz provenant d'une telle fuite ;- Ă limiter les effets d'une explosion Ă©ventuelle afin de ne pas empĂȘcher l'utilisation de l'escalier rĂ©putĂ©es satisfaire aux exigences du prĂ©sent article, les installations pour conduites montantes de gaz rĂ©alisĂ©es conformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent 5454-1. Les gaines pour conduites montantes de gaz doivent ĂȘtre accessibles et visitables depuis les circulations Le recoupement de la gaine est obligatoire au niveau du plancher haut du sous-sol. Ce recoupement doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie A1. A chaque traversĂ©e de plancher, la gaine doit comporter un passage libre d'au moins 100 cmÂČ. Toutefois si la gaine est recoupĂ©e en plusieurs compartiments superposĂ©s, chacun d'entre eux doit ĂȘtre ventilĂ© dans les conditions des articles 54-5, 54-6 ou La ventilation de la gaine peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par tirage naturel ou par extraction mĂ©canique Cas du tirage naturel a A sa partie supĂ©rieure, la gaine est ouverte sur l'extĂ©rieur par l'intermĂ©diaire d'un orifice ou d'un conduit d'au moins 150 cmÂČ protĂ©gĂ© contre l'introduction de la pluie ;b A sa partie basse, la gaine est en communication avec l'extĂ©rieur - soit directement par l'intermĂ©diaire d'un orifice ou d'un conduit ;- soit indirectement par l'intermĂ©diaire d'un orifice ou d'un conduit dĂ©bouchant en partie basse dans un volume ventilĂ© hall d'immeuble, local commun, circulation commune horizontale, vide sanitaire ventilĂ©....La section de ces orifices et conduits ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 100 Cas de l'extraction mĂ©canique Les sections minimales indiquĂ©es aux paragraphes a et b du prĂ©sent article ne sont pas imposĂ©es dans ce plus, dans le cas d'une distribution de gaz plus lourds que l'air, la prise d'air se fait soit directement sur l'extĂ©rieur, soit sur un espace ventilĂ© et situĂ© au-dessus du sol extĂ©rieur. En aucun cas, la prise ne doit se faire dans un sous-sol, mĂȘme ventilĂ©, ni en vide Lorsque l'amenĂ©e d'air Ă la gaine se fait par un conduit qui traverse un sous-sol ou un vide sanitaire, les parois de ce conduit doivent ĂȘtre coupe-feu de mĂȘme degrĂ© que celui des planchers Lorsque l'installation de gaz contenue dans la gaine ne comporte aucun raccord mĂ©canique, aucune prescription particuliĂšre n'est applicable aux parois de la gaine. De plus, la gaine peut ĂȘtre recoupĂ©e en plusieurs compartiments Ă la condition que chacun d'eux comporte un orifice de ventilation de 50 cmÂČ environ pratiquĂ© dans une paroi accessible depuis une circulation commune et situĂ© en partie haute de cette paroi pour les gaz plus lĂ©gers que l'air et en partie basse pour les gaz plus lourds que l' Si l'une des parois de la gaine donne directement sur l'extĂ©rieur, la gaine peut ĂȘtre recoupĂ©e en plusieurs compartiments comportant chacun en partie basse une amenĂ©e d'air de 50 cmÂČ et en partie haute une sortie d'air de 50 cmÂČ Ă©tablies dans la paroi donnant sur l' Une gaine commune aux conduites montantes de gaz et Ă d'autres conduits, gaines ou canalisations Ă©lectriques, doit rĂ©pondre aux prescriptions des articles 53 Ă outre, la partie de gaine rĂ©servĂ©e Ă la conduite montante de gaz doit ĂȘtre sĂ©parĂ©e du reste du volume de la gaine lorsque la conduite montante comporte des assemblages mĂ©caniques. La paroi de sĂ©paration sera pare-flammes 1/4 d'heure E 15 et rĂ©alisĂ©e en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie A1. La paroi peut ne pas utiliser toute la profondeur de la gaine commune si cette derniĂšre dimension excĂšde 30 55Les caractĂ©ristiques de rĂ©sistance au feu des parois, des portes et trappes de visite de la gaine sont dĂ©terminĂ©es par le tableau ci-aprĂšs SITUATION DE LA GAINEEn cage d'escalierEn parties communes autresParoisPortes et trappesde visite **ParoisPortes et trappesde visite **Solutioninterdite *Solutioninterdite *CF 1/4 heureou EI 15PF 1/4 heureou E 15* Cette solution est admise si l'escalier est Ă l'air libre . Dans ce cas, les prescriptions applicables sont celles des gaines en parties communes autres.** Si le bloc-porte de la gaine donne dans une circulation horizontale protĂ©gĂ©e, le bloc-porte comportera une feuillure munie d'un joint destinĂ© Ă lui assurer une Ă©tanchĂ©itĂ© 56Si la gaine est sĂ©parĂ©e des circulations communes par un local technique ou de service avec lequel elle communique et est ventilĂ©e par l'intermĂ©diaire de ce local lui-mĂȘme ventilĂ©, elle doit rĂ©pondre aux prescriptions ci-aprĂšs a La gaine doit ĂȘtre recoupĂ©e Ă tous les La ventilation du local communicant doit ĂȘtre assurĂ©e - soit par un conduit collecteur et des raccordements individuels de hauteur d'Ă©tage tant pour l'amenĂ©e que pour la sortie d'air ;- soit par un systĂšme Ă extraction mĂ©canique. Dans ce cas, les raccordements individuels de hauteur d'Ă©tage ne sont pas La ventilation de chaque compartiment de la gaine recoupĂ©e doit se faire - par une amenĂ©e d'air provenant du local communicant, placĂ©e en partie basse de la cloison de sĂ©paration ;- par une sortie d'air en partie haute, par conduit collecteur et raccordement individuel de hauteur d'Ă©tage. Ce conduit collecteur peut ĂȘtre confondu avec le conduit collecteur visĂ© au b Si les degrĂ©s pare-flammes ou coupe-feu des parois et du bloc-porte de l'ensemble gaine-local sont au moins Ă©quivalents Ă ceux que doit possĂ©der la gaine et sa porte selon l'article 55 ci-avant, la gaine et son bloc-porte pourront ĂȘtre pare-flammes de degrĂ© 1/4 d'heure E 15.Autres gainesGaines pour colonnes montantes "Ă©lectricitĂ©"Article 57En complĂ©ment des dispositions gĂ©nĂ©rales prĂ©vues au titre Ier et au prĂ©sent titre, lorsque les colonnes montantes "Ă©lectricitĂ©" sont mises en place dans des gaines contenant un ou plusieurs autres conduits, elles doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©es de ces derniers par une paroi pare-flammes de degrĂ© 1/4 d'heure E 15 et rĂ©alisĂ©e en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie paroi de sĂ©paration susvisĂ©e peut ne pas occuper toute la profondeur de la gaine commune si cette derniĂšre dimension excĂšde nettement la dimension de protection recherchĂ©e 30 cm.Conduits et circuits de ventilationArticle 58Les installations de ventilation doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es de maniĂšre Ă Ă©viter la propagation du feu et des fumĂ©es dans tout local autre que celui oĂč le feu a pris tous les cas, tout conduit collectif de ventilation mĂ©canique ou naturelle doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie A1. L'ensemble de ce conduit et de son enveloppe Ă©ventuelle calorifugeage et gaine doit ĂȘtre coupe-feu de degrĂ© une demi-heure ou EI 30. Les trappes de visite Ă©ventuelles sont en matĂ©riaux incombustibles ou de catĂ©gorie A1, et ont un degrĂ© pare-flammes une demi-heure E 30.Lorsque le systĂšme de ventilation mĂ©canique contrĂŽlĂ©e est du type double flux, les rĂ©seaux doivent ĂȘtre conçus de telle façon qu'il ne puisse y avoir, en cas d'incendie, de mĂ©lange de l'air extrait avec l'air insufflĂ© par l'Ă©changeur de gĂ©nĂ©rales applicables aux installationsde ventilation mĂ©canique contrĂŽlĂ©eArticle 59L'exigence de non-propagation du feu et des fumĂ©es est rĂ©putĂ©e satisfaite pour tous les systĂšmes si l'une des prescriptions suivantes a ou b est respectĂ©e a Chaque bouche est munie d'un volet pare-flammes de degrĂ© une demi-heure E 30 ou le conduit de raccordement Ă©ventuel de chaque local au conduit collecteur est Ă©quipĂ© d'un clapet assurant le coupe-feu de traversĂ©e de 30 minutes ; ces dispositifs sont contrĂŽlables et remplaçables ; ils sont actionnĂ©s par un dispositif thermique fonctionnant Ă 70 °C placĂ© dans le flux d'air extrait ; ce dispositif ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© lorsque le systĂšme de ventilation assure l'Ă©vacuation des gaz de combustion des appareils raccordĂ©s VMC-gaz ;b Le fonctionnement du ventilateur doit ĂȘtre assurĂ© en permanence ; cette condition est rĂ©alisĂ©e quand - l'alimentation Ă©lectrique du ventilateur est protĂ©gĂ©e de façon Ă ne pas ĂȘtre affectĂ©e par un incident survenant sur les autres circuits et ne traverse pas de locaux tels que dĂ©finis aux articles 35 et 63 du prĂ©sent rĂšglement, ou assurĂ©e par un groupe Ă©lectrogĂšne de secours dont la mise en marche est asservie Ă la coupure de l'alimentation Ă©lectrique normale. Le fonctionnement du groupe Ă©lectrogĂšne et du dispositif de mise en marche automatique doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ© au moins une fois par mois ;- le ventilateur est, au sens de l'annexe technique VMC 6 - de catĂ©gorie 1 pour un taux de dilution R 7 > 3,5 ;- de catĂ©gorie 2 pour 1,6 < R †R 3,5 ;- de catĂ©gorie 3 pour 1 < R †R 1,6 ;- de catĂ©gorie 4 pour R †1.6 ArrĂȘtĂ© du 18 novembre 1987. 7 La tempĂ©rature des gaz Ă l'entrĂ©e du groupe moto-ventilateur dĂ©pend du taux de dilution des gaz provenant du local sinistrĂ© dans l'air provenant des autres locaux. Ce taux de dilution R est Ă calculer selon les prescriptions de l'annexe technique "ventilateurs de VMC".RĂšgles particuliĂšres applicables aux installationsde VMC Ă©quipĂ©es de bouches incombustiblesArticle 60Les dispositions de l'article 59 ne sont pas exigĂ©es si les prescriptions ci-aprĂšs sont simultanĂ©ment respectĂ©es a Lorsqu'elles sont soumises au programme thermique normalisĂ© en Ă©tant exposĂ©es au feu cĂŽtĂ© local, les bouches d'extraction mĂ©canique doivent rester en place au bout du temps correspondant au degrĂ© coupe-feu du conduit. De plus, leur dĂ©bit ne doit pas augmenter de plus de 25 % lorsqu'elles sont exposĂ©es Ă une tempĂ©rature de 300 °C cĂŽtĂ© conduit ;b La distance de la sortie de l'air libre des conduits collectifs par rapport aux obstacles plus Ă©levĂ©s qu'eux doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă la hauteur de ces obstacles. Toutefois, la distance maximale exigible est fixĂ©e Ă 8 mĂštres ;c Afin de limiter le refoulement des fumĂ©es par des bouches d'extraction mĂ©canique, le systĂšme de ventilation doit ĂȘtre conçu de maniĂšre que, pour chaque conduit collectif, l'une des dispositions suivante soit respectĂ©e c 1. A chaque niveau, la somme des pertes de charge d'une bouche d'extraction et de son raccordement individuel au conduit collectif doit ĂȘtre supĂ©rieure de 50 Pa Ă la perte de charge du rĂ©seau collectif compris entre le niveau desservi le plus Ă©levĂ© et la sortie Ă l'air libre, pertes de charge de tout le rĂ©seau collectif et du ventilateur Ă l'arrĂȘt comprises. Les pertes de charge doivent ĂȘtre calculĂ©es sur la base des dĂ©bits maximaux existant en tout point du rĂ©seau collectif en fonctionnement certains dĂ©bits sont rĂ©glables, ils seront comptĂ©s Ă leur valeur 2. Un dispositif mĂ©canique doit modifier automatiquement, en cas d'arrĂȘt du fonctionnement de la ventilation, les caractĂ©ristiques du rĂ©seau d'extraction de façon qu'elles rĂ©pondent Ă la condition c 1 dĂ©finie ci-dessus. Ce dispositif doit ĂȘtre Ă©tanche en position fermĂ©e. Son ouverture doit ĂȘtre asservie Ă l'arrĂȘt de l'extraction mĂ©canique ; la remise en marche de cette derniĂšre doit assurer la fermeture automatique du dispositif. Cela peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© des deux maniĂšres suivantes - ventilateur d'extraction muni d'un dispositif mĂ©canique permettant une ouverture Ă l'extĂ©rieur du bĂątiment ;- dispositif mĂ©canique amĂ©nagĂ© en partie haute de chaque conduit collectif permettant une ouverture Ă l'extĂ©rieur du bĂątiment et ayant une surface libre horizontale Ă©gale Ă la section du ventilation mĂ©canique inversĂ©e, seul le dispositif de mise Ă l'air libre de chaque conduit collectif visĂ© Ă c 2 est de sĂ©curitĂ©Article 61Les circulations des bĂątiments sont Ă©quipĂ©es soit d'un Ă©clairage de remplacement, soit d'un Ă©clairage de sĂ©curitĂ©, identique Ă celui prĂ©vu Ă l'article 40 ci-avant pour les escaliers locaux de plus de 50 mÂČ Ă usage d'activitĂ©s socioculturelles et Ă©ducatives, de santĂ© et d'accueil des visiteurs sont Ă©quipĂ©s d'un Ă©clairage de sĂ©curitĂ© basĂ© sur un flux lumineux d'au moins 5 lumens par mĂštre carrĂ© de surface du IIIDISPOSITIONS PARTICULIĂRES APPLICABLES AUX LOCAUX DU PERSONNELET AUX LOCAUX DĂVOLUS Ă DES ACTIVITĂS DE TRAVAIL ET DE FORMATION DES DĂTENUSArticle 62En complĂ©ment des dispositions prĂ©vues au titre Ier, les dispositions techniques du prĂ©sent titre s'appliquent aux locaux du groupe B dĂ©finis particuliersArticle 63Les locaux suivants sont isolĂ©s des autres locaux et dĂ©gagements par des murs coupe-feu de degrĂ© deux heures REI 120 ou EI 120 et des portes de degrĂ© coupe-feu une heure EI 60 - les armureries ;- les ateliers de reprographie ;- les locaux de conservation de documents informatiques ;- les lingeries centrales d'une surface supĂ©rieure Ă 50 mÂČ ;- les dĂ©pĂŽts contenant au moins 150 litres de produits inflammables ;- les ateliers d'entretien et de rĂ©paration ;- les ateliers de production ou de formation ;- les locaux fixes de secoursArticle 64Dans les Ă©tablissements dont la capacitĂ© 8 est supĂ©rieure Ă 100 places de dĂ©tention, en complĂ©ment des dispositions prĂ©vues Ă l'article 17 du prĂ©sent rĂšglement, la dĂ©fense contre l'incendie est assurĂ©e dans les locaux suivants par des RIA19/6 mm - les ateliers de reprographie ;- les lingeries centrales d'une surface supĂ©rieure Ă 50 mÂČ ;- les dĂ©pĂŽts contenant au moins 150 litres de produits inflammables ;- les ateliers visĂ©s Ă l'article 63 ci-avant de plus de 100 mÂČ situĂ©s en sous-sol, ainsi que ceux de plus de 300 mÂČ situĂ©s au rez-de-chaussĂ©e ou en Ă©tage.8 La capacitĂ© d'accueil est calculĂ©e suivant la circulaire NOR JUSE8840016C du 17 mars 1988. Cuisines et locaux associĂ©sArticle 65Pour les cuisines et locaux associĂ©s, une installation rĂ©alisĂ©e conformĂ©ment aux dispositions prĂ©vues au chapitre X, titre Ier, du livre II du rĂšglement de sĂ©curitĂ© contre les risques d'incendie et de panique dans les Ă©tablissements recevant du public, pris par arrĂȘtĂ© du 25 juin 1980 modifiĂ©, est automatique d'incendieArticle 66Les locaux suivants - les armureries ;- les archives du greffe ;- les locaux de conservation de documents informatiques ;- les dĂ©pĂŽts contenant au moins 150 litres de produits inflammables ;- les ateliers visĂ©s Ă l'article 63 ci-avant de plus de 100 mÂČ situĂ©s en sous-sol, ainsi que ceux de plus de 300 mÂČ situĂ©s au rez-de-chaussĂ©e ou en Ă©tagesont surveillĂ©s par un systĂšme de dĂ©tection automatique d'incendie appropriĂ© aux tableau de signalisation de ce systĂšme doit ĂȘtre implantĂ© dans le poste de contrĂŽle de l' installation partielle de dĂ©tection n'impose pas automatiquement l'installation d'un systĂšme de sĂ©curitĂ© incendie de catĂ©gorie au feu des revĂȘtements des locaux particuliersArticle 67Dans les locaux visĂ©s Ă l'article 63 ci-avant, les revĂȘtements de sol sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M2 ou BFL - sl ; les revĂȘtements muraux et les plafonds sont en matĂ©riaux ayant une rĂ©action au feu de catĂ©gorie M0 ou A2 - s2, d0.
CollĂšgeprivĂ© Sainte-Marie de Nevers. PrivĂ© sous contrat. internat. demi-pension. Toulouse. 18 rue MERLY. 31000 Toulouse. 05 61 21 51 97. Contacter l'Ă©tablissement. PolynĂ©sie Française Ăles du Vent Arue Pronfondeur de 0m Ă 0m DifficultĂ© Modification des informations du site de plongĂ©e Une des informations du site de plongĂ©e vous semble fausse ? Prof. minimum m Prof. maximum m DifficultĂ© Type de plongĂ©e RĂ©cif DĂ©rivante Aquarium Une passe De nuit FermĂ© grotte Rivage Bateau Photo / vidĂ©o Ăpave Sous glace Gros Micro Profonde Complexe arches, failles CroisiĂšre Tombant FixĂ© corail, plantes fixĂ©es Artificiel Technique / formation Sable Sec BaptĂšme Tek Autonomie Environnements AccĂšs Faunes ThĂšmes Types Renseigner les nouvelles coordonnĂ©es GPS ci-dessous Latitude Longitude Ou gĂ©olocaliser le site de plongĂ©e Villes Ă proximitĂ© Arue Pirae Papeete Pape'ete FaaÊ»a Faaa Papenoo Haapupuni Punaauia Puna'auia Paea PaparÄ Papara Tema'e Farehau Taravao Afareaitu Ce site de plongĂ©e n'a pas encore Ă©tĂ© localisĂ© sur la carte. Photos du site de plongĂ©e 0 Aucune photo sur ce site de plongĂ©e. Ajouter les vĂŽtres en cliquant-ici. Avis Questions / RĂ©ponses Soyez le premier Ă dĂ©poser un avis ! Ils ont plongĂ© ici... Posez-leur une question ! Vous aussi vous avez plongĂ© ici ? Remplissez votre carnet de plongĂ©e en ligne pour apparaĂźtre dans cette liste. JC666 1 plongĂ©e DerniĂšre fois le 12/09/2004 lepoulpe1566973960 1 plongĂ©e DerniĂšre fois le 10/02/1999 Votre Question- Ч՚ŃŃĐ”Ï ŃÏ
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Quand jâai parlĂ© du Mercurochrome sur les rĂ©seaux sociaux, tout le monde a plongĂ© dans ses souvenirs. Câest incroyable, la quantitĂ© de produits bizarres jadis utilisĂ©s pour dĂ©sinfecter» nos mille et un petits bobos. Et il en reste encore sur les tablettes. Craindre la maladie permet de survivre, et sâĂ©loigner des microbes Ă©carte le risque de contamination, mais de lĂ Ă mettre nâimporte quoi sur la peau ou avaler des poisons, il y a une marge. Câest pourtant ce que nous faisons depuis longtemps. Dans son magnifique ouvrage, Histoire de la mĂ©decine au QuĂ©bec 1800-2000, Denis Goulet et Robert Gagnon rappellent dâailleurs le grand nombre de mĂ©dicaments Ă la formule secrĂšte qui sĂ©vissaient au XIXe et jusquâau XXe siĂšcle. Par exemple, ce vin phosphatĂ© au quinquina commercialisĂ© par les PĂšres trappistes dâOka, qui pouvait vraiment tout guĂ©rir, de la dĂ©bilitĂ© gĂ©nĂ©rale aux pĂąles couleurs Image tirĂ©e de lâouvrage Histoire de la mĂ©decine au QuĂ©bec 1800-2000, Denis Goulet et Robert Gagnon, mĂ©decine a souvent proposĂ© des produits plus ou moins farfelus, rarement dĂ©montrĂ©s efficaces, comme ces substances infectes, mystĂ©rieuses ou nausĂ©abondes quâon devait boire, renifler et humecter, ou dont on devait sâenduire le corps et se badigeonner. Bref, des remĂšdes plus ou moins folkloriques, qui ont marquĂ© notre enfance et qui continuent de sĂ©vir â Ă dĂ©faut de servir. Mon pĂšre Ă©tant lui-mĂȘme hypocondriaque et fils de pharmacien, je fus moi-mĂȘme condamnĂ©, fort jeune, Ă subir les effets dâun certain nombre de composĂ©s plutĂŽt suspects Je fus conseÌquemment gaveÌ toute mon enfance de produits tailleÌs aÌ la mesure de lâennemi, comme le sirop CreÌoTerpin, douteux expectorant verdaÌtre contenant de la creÌosote, quâil me fallait boire aÌ la moindre quinte de toux. Et si un mal de gorge se pointait, câeÌtait plutoÌt le temps de gargariser tout ça au SteÌrisol, bourreÌ dâalcool. En cas de plaie, meÌme superficielle, pour eÌviter lâinvasion bacteÌrienne, le mercurochrome, liquide eÌcarlate suspect, eÌtait journellement eÌtaleÌ sur lâabrasion coupable.» 1 Ăraflures et coupures Personne ne peut oublier la magnifique teinture nommĂ©e Mercurochrome, qui tachait tout sur son passage et qui avait la fĂącheuse habitude de masquer les signes dâinfection, souvent manifestĂ©s par des rougeurs sur la peau. Il sâagissait en rĂ©alitĂ© de merbromine, qui contient du mercure organique. Or, au-delĂ du risque dâallergie, on peut mĂȘme frĂŽler lâintoxication en cas dâapplications cutanĂ©es rĂ©pĂ©tĂ©es. Le produit nâest dâailleurs plus commercialisĂ© aux Ătats-Unis depuis 1998, en France depuis 2006, et plus rĂ©cemment au Canada, mais je ne retrouve pas la date prĂ©cise. Des produits appelĂ©s Mercurochrome» sont encore vendus au Canada, mais ils ne contiennent plus de merbromine. Ils sont plutĂŽt constituĂ©s de Chlorexhidine, un antiseptique dâusage courant. Mon amie Anne se souvient par contre que ça piquait, le Mercurochrome, ce dont je doute. Selon mon souvenir, mes amis se divisaient entre ceux dont les parents appliquaient le Mercurochrome et ceux chez qui on utilisait la teinture dâiode. Or, la seconde option Ă©tant autrement plus douloureuse que le premier. Source se rappelle plutĂŽt quâĂ chaque bobo, elle avait droit au peroxyde, troisiĂšme option courante Ă lâĂ©poque, que sa mĂšre faisait suivre gĂ©nĂ©reusement de Mercurochrome â pour ne vraiment rien laisser passer. Mais cette idĂ©e est particuliĂšrement douteuse dâun point de vue mĂ©dical, quand on sait aujourdâhui que le peroxyde dâhydrogĂšne, qui sert par ailleurs au blanchiment de la pĂąte Ă papier, tue les fragiles cellules qui assurent la rĂ©paration et la guĂ©rison des plaies. Source a pour sa part Ă©tĂ© marquĂ© par le Merthiolate, avec raison sans doute, puisque le nom devrait vous faire frissonner. Il sâagit de lâĂ©thyle-mercuri-thio-salicylate de sodium, quâon appelle plus couramment le thiomersal, Ă©galement utilisĂ© et souvent critiquĂ© comme adjuvant pour les vaccins, un organomercuriel comme la merbromine Mercurochrome. Il peut, par ailleurs, aussi causer des intoxications graves. Toutes ces pratiques Ă©taient fort peu fondĂ©es, mais surtout plutĂŽt toxiques pour les tissus. Mieux vaut mettre de lâeau vive sur une plaie fraĂźche, pour nettoyer, et peut-ĂȘtre un peu de savon doux autour. Pour ceux qui craignent les rares bactĂ©ries prĂ©sentes dans lâeau du robinet, une solution stĂ©rile dâeau bouillie ou de salin provenant de la pharmacie peut ĂȘtre un bon choix. Parce quâune plaie a besoin de cellules vivantes et en forme pour guĂ©rir et se protĂ©ger des risques dâinfection. Toux et rhume Bien sĂ»r, il y a aussi les virus et la toux, qui ont hantĂ© notre enfance. Et tout ce quâon pouvait ingurgiter pour y mettre fin, surtout la nuit, quand nous empĂȘchions nos parents de dormir. Maryse rapporte que pour sa vilaine toux, ses parents lui donnaient un sirop assez costaud en hydrocodone â un sous-produit de la morphine â, soit le Mercodol. CâĂ©tait sĂ»rement trĂšs efficace», puisquâelle dormait fort bien. Le sirop contient notamment des dĂ©rivĂ©s de lâopium⊠Il faut dire quâon abusait beaucoup des narcotiques, en cette fin du dix-neuviĂšme siĂšcle. La santĂ© publique faisait mĂȘme campagne pour Ă©viter de tuer des enfants Ă coup dâopium, comme on le mentionne dans lâHistoire de la mĂ©decine 1800-2000. Pour ce qui est des maux de gorge, je nâai pas retrouvĂ© les ingrĂ©dients du StĂ©risol de mon enfance, quâon ne semble plus vendre dans les pharmacies. Je sais seulement quâil contenait passablement dâalcool et quâil goĂ»tait plutĂŽt bon. Il sâagissait de se gargariser rĂ©guliĂšrement avec la substance rougeĂątre au moindre mal de gorge. Ce qui mâinquiĂšte un peu, câest quâon retrouve le mĂȘme produit aujourdâhui dans certains magasins spĂ©cialisĂ©s pour dĂ©sinfecter⊠les instruments de musique Ă vent ! Toujours pour contrer les fameux virus, GeneviĂšve rapporte que sa mĂšre lui badigeonnait la gorge Ă grands coups de bleu de mĂ©thylĂšne, un classique goĂ»tant dâailleurs trĂšs mauvais et qui, surtout, peinturait les muqueuses en bleu pour plusieurs jours. Source assez peu douĂ© pour lutter contre les bactĂ©ries, lâusage antimicrobien du bleu de mĂ©thylĂšne a Ă©tĂ© abandonnĂ©, bien quâil soit encore fort utile comme colorant alimentaire et pour certaines intoxications rares. Mais qui se souvient, comme Robert, de lâArgyrol de son enfance, lequel Ă©tait dâailleurs dĂ©crit comme non poisonous, non irritating» ? Il lui fallait enduire la solution de 11 % dans le nez, ce qui engendrait une odeur pestilentielle. Le produit, dĂ©rivĂ© de lâargent, a peu Ă peu disparu de notre imaginaire â bien quâon utilise toujours le nitrate dâargent Ă lâurgence, pour faire cesser les saignements de nez, justement. Source avait pour sa part intĂ©rĂȘt Ă ne pas tomber trop malade, puisque sa mĂšre lui servait en vrac un cocktail de traitements tous plus imaginatifs les uns que les autres, et presque uniquement composĂ©s de grands classiques le fameux sirop Lambert, lâhuile de foie de morue, les poches de camphre, le sirop Fortin que je ne connais pas, les cĂ©lĂšbres Vicks en crĂšme et les ouates enrobĂ©es dâhuile dans les oreilles. Il a tout de mĂȘme survĂ©cu. Source et toniques Anne se souvient plutĂŽt de la Ouate thermogĂšne, dont elle ne prĂ©cise pas lâĂ©trange usage, quâon retrouve dâailleurs encore sur les tablettes. Le produit contient de la capscaĂŻne, provenant du piment fort, quâon incorpore dans certaines prĂ©parations et, bien entendu, dans le cĂ©lĂšbre vaporisateur au poivre utilisĂ© par nos amis les policiers. Je pense quâon la trouvait surtout en Europe. DâaprĂšs la monographie Ouate thermogĂšne est le traitement adjuvant des affections respiratoires banales rhumes, toux, bronchites simples et des douleurs chroniques dâorigine musculaire et tendino-ligamentaire lombalgies, douleurs articulaires. Une application de 30 minutes, matin et soir pendant 2 jours. Appliquer directement sur la peau, la face en non-tissĂ© cĂŽtĂ© vĂȘtement. Maintenir la ouate Ă lâaide dâune bande ou dâun sous-vĂȘtement. Mais rien ne bat le Neo-chemical Food, un tonique full vitamines» qui ressemblait apparemment Ă de la mĂ©lasse et quâon ajoutait alors Ă plusieurs aliments. Jâai plus de difficultĂ© Ă trouver des sources fiables, mais plusieurs personnes en parlent dans Internet. Le produit remonterait aux annĂ©es 1940, sans doute un ancĂȘtre de nos Ensure et autres mixtures fortifiantes. Lorraine rappelle Ă mon bon souvenir lâAuralgan, pour les otites, quâon trouve dâailleurs encore dans les pharmacies. Il sâagit dâun analgĂ©sique versĂ© dans le conduit auditif externe, dont jâavais moi-mĂȘme bĂ©nĂ©ficiĂ© dans un camp de vacances, Ă un moment oĂč jâavais eu fort mal aux oreilles. ComposĂ© de phĂ©nazone une substance analgĂ©sique et antipyrĂ©tique et de benzocaĂŻne un anesthĂ©siant, lâAuralgan permet apparemment de diminuer la douleur locale liĂ©e Ă une otite. Ce qui a un certain sens, dans la mesure oĂč lâon sait maintenant que la majoritĂ© des otites sont virales et ne requiĂšrent pas dâantibiotiques â alors aussi bien essayer de soulager. Ăvidemment, des gouttes dans les oreilles, ce nâest pas aussi sexy que lâhuile Ă©lectrique du docteur Thomas, sur laquelle Lorraine nous relance, ou encore les carrĂ©s de camphre portĂ©s dans un petit sac pendu au cou, rapportĂ©s par Jean-Robert. Apparemment, tous les jeunes du primaire en avaient dans les annĂ©es 1950. Ils Ă©taient certainement plus efficaces avant, puisquâen plus, on les bĂ©nissait, paraĂźt-il. Quant Ă moi, mon plus beau souvenir, câĂ©tait quand je volais des aspirines pour bĂ©bĂ© que ma mĂšre cachait dans sa pharmacie, parce que câĂ©tait dĂ©licieux. On ne savait pas encore, Ă lâĂ©poque, que lâaspirine pouvait causer chez les enfants le syndrome de Reye, souvent mortel â ce pourquoi son usage est depuis fortement dĂ©conseillĂ©. Enfin, cĂŽtĂ© mĂ©decine douce, Fernande se rappelle la patate crue quâon appliquait sur le crĂąne pour les maux de tĂȘte. Quant aux maux dâoreilles, son pĂšre lui envoyait plutĂŽt de la fumĂ©e dans les oreilles. Petite et grande hypocondrie Tout cela relĂšve bien entendu de lâhypocondrie, câest Ă dire la peur des maladies et, notamment, des microbes. Mon ami Jean-SĂ©bastien Girard dirait pourtant que câest de la petite biĂšre, et que les virus et bactĂ©ries de tous les jours ne le dĂ©rangent pas du tout. Il craint plutĂŽt les grandes et graves maladies les cancers, la sclĂ©rose en plaques, le VIH⊠Bref, les vrais tueurs. Et vous savez quoi ? Jâai connu bien des hypocondriaques, notamment plusieurs comĂ©diens, mais jamais de la trempe de Jean-SĂ©bastien, comme lâentrevue suivante vous le prouvera hors de tout doute il joue vraiment dans les ligues majeures. Respect. 1 Les acteurs ne savent pas mourir, Alain Vadeboncoeur, Lux Ăditeur, 2014. * * * Ă propos dâAlain VadeboncĆur Le docteur Alain VadeboncĆur est urgentologue et chef du service de mĂ©decine dâurgence de lâInstitut de cardiologie de MontrĂ©al. Professeur agrĂ©gĂ© de clinique Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, oĂč il enseigne, il participe aussi Ă des recherches sur le systĂšme de santĂ©. Auteur, il a publiĂ© PrivĂ© de soins en 2012 et Les acteurs ne savent pas mourir en 2014. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter Vadeboncoeur_Al.
Autrefoisrondelle, ce bĂątonnet plongĂ© dans lâhuile de tournesol fait, depuis plus deux siĂšcles, la fiertĂ© du Nord de la France et de ses baraques Ă frites. Et si lâHexagone en est friand, il est loin dâĂȘtre un cas isolĂ© : 11 million de tonnes de frites sont consommĂ©s Ă travers le monde par an (soit 350 kilos par seconde !). Une consommation colossale qui
Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Ătablissement de la patate plongĂ©e dans lâhuile rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Paris Groupe 251 Grille 1FRITERIE EGUzH.